Convoquées par Joseph Kabila dans le but de consolider la cohésion nationale, les Concertations Nationales dont les lampions s'éteignent solennellement ce mardi 15 octobre au Palais du Peuple à travers un Congrès qui sera présidé par le Président de la République ont connu quelques dérapages au nombre desquels on ne peut manquer d'épingler le tollé soulevé par le comportement discourtois affiché par le député Fidèle Babala, élu de Tshangu à Kinshasa, à l'endroit de la députée élue de l'Equateur Jeanine Mabunda, ancien ADG du Fonds de Promotion de l'Industrie et ancienne ministre du Portefeuille dont l'intelligence a séduit plus d'un Congolais toutes tendances confondues.
Heureusement, l'acharnement du député MLC qui aurait déjà traversé la rue au regard des présomptions qui pèseraient sur son rôle déstabilisateur du parti cher au sénateur Jean-Pierre Bemba, n'a pas laissé indifférents plusieurs députés nationaux originaires de l'Equateurs qui, au delà des considérations politiques, ont protesté énergiquement contre cette atteinte faite à la femme en pleines Concertations Nationales. Ces protestations ont été aussi relayées par des chefs coutumiers originaires de l'Equateur.
Ces réactions prouvent  combien le fossé est entrain de s'élargir entre le député Babala et la base naturelle du MLC qui n'est autre que la province de l'Equateur.
Surtout quand on sait que l'homme qui mangerait à la même assiette que l'actuel gouverneur de Kinshasa pour contrôler certains députés provinciaux MLC à l'Assemblée provinciale de Kinshasa a eu à se brouiller aussi avec l'ancien président du Groupe parlementaire MLC, M. Jean-Lucien Busa, un autre fils de l'Equateur.
Le scandale Babala vient aussi témoigner du long chemin qui reste à parcourir en RDCongo dans le chef de certains acteurs politiques dans l'application de la tolérance du respect mutuel.
Et dès lors que les hommes d'Etat sont appelés à se respecter mutuellement, il est inadmissible qu'un député national cherche à trainer dans la boue l'honneur d'une autre députée nationale en pleine phase de la recherche de la cohésion nationale.
Comme on le voit, il y a encore au sein de la Chambre basse des députés qui ne maitrisent pas encore  le règlement intérieur de cette importante institution et qui ne méritent donc pas siéger au sein de cette Assemblée.
En se mettant sur le dos la province de l'Equateur,  le député Babala ignore-t-il que cette province compte environ 62 députés  nationaux toutes tendances confondues au sein de cette institution ? Que gagne alors ce député MLC en se mettant sur le dos les originaires de la province chère à Jean-Pierre Bemba ? Voilà autant de questions que se posent aujourd'hui de nombreux observateurs avertis de la scène politique congolaise. Ces interrogations  coïncident curieusement avec l'effritement de l'image de l'élu de Tshangu au sein du parti qu'il prétend servir.
C'est sans doute un signe de temps qui ne trompe pas, alors que le concerné tente de se donner bonne conscience en s'attaquant apparemment à certains membres de l'actuelle Majorité.
La vérité finira par éclater au grand jour. Car, au sein de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, des voix s'élèveraient de plus en plus parmi les députés provinciaux MLC pour pointer du doigt l'élu de Tshangu au regard des fréquentations qu'il  entretiendrait avec le gouverneur de Kinshasa pour saper l'action de l'Opposition au sein de l'Assemblée de la capitale. Le bal des chauves est donc loin d'être fini au sein du parti cher au Chairman.
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