*Dans une déclaration politique du Comité exécutif du MLP datée du samedi 12 octobre dernier, il est relevé, entre autres, l’absence de la cohésion nationale, la crise de légitimité de bicaméralisme parlementaire, causée par l’absence du renouvellement du Sénat en 2011 et la socialisation politique des congolais à accepter les institutions sans mandat ni légitimité démocratique. Conséquence, souligne-t-on, la RD. Congo est aujourd’hui rentrée politiquement et juridiquement dans un système parlementaire monocaméral de fait. A travers son président, l’Honorable Franck Diongo, le MLP demande au Chef de l’Etat de s’abstenir de s’adresser devant un Congrès qui n’existe pas. En le faisant, il risque de violer la Constitution. Prenant le peuple à témoin et, pour sauvegarder la paix sociale, des acquis démocratiques et la cohésion nationale, le MLP recommande que le processus électoral soit relancé sans délai, en couplant les élections provinciales avec les élections locales afin de combler le vide institutionnel sénatorial. Le MLP recommande au gouvernement et à la CENI de tout faire pour que les élections présidentielle et parlementaires soient organisées en 2016, dans le strict respect des mandats de 5 ans.
La situation politique de la République Démocratique du Congo préoccupe au plus haut point le Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), Parti cher à l’Honorable Franck Diongo. Se situant dans l’antre des enjeux politiques de l’heure, il a réuni, le samedi 12 octobre 2013, au siège du Parti situé sur l’avenue de l’Enseignement au n°195 dans la commune de Kasa-Vubu, le comité exécutif pour scruter le rendez-vous du Chef de l’Etat devant le Congrès du Parlement. Face à l’urgence nécessitée par la remise des recommandations  des concertations nationales, le Président national du MLP n’a pas manqué de faire  une déclaration politique dans laquelle il relève deux point essentiels concernant la crise que traverse la RDC et les institutions hors mandat comme le sénat. Il s’agit, d’abord, de l’illégitimité et illégalité du Sénat qui privent les congolais du Congrès et, ensuite, la question de la Majorité kabiliste élargie à la faveur des concertations nationales et la socialisation politique et négative destructive de la société.
Après mûre réflexion sur le premier point, le Président du MLP et son comité s’appuient sur la Constitution du 18 février 2006, pour constater qu’il ya maintenant en RDC un recule au système monocaméral de fait au lieu de celui de bicaméral institué selon les dispositions des articles 100, 77 et 119. Franck Diongo, dans sa déclaration politique, ne s’y est pas engagé sans un argumentaire. Il fustige sur le plan politique que le mandat étant fixé à 5 ans, et faute d’élections pour le renouvellement de mandat en 2011, contrairement à la chambre de Députés, le Sénat ne peut plus engager ni directement les provinces ni indirectement le peuple congolais. « Etant donné qu’en démocratie seule l’élection confère le mandat et la légitimité. Aujourd’hui, donc, les congolais n’ont qu’une chambre légitime, l’Assemblée nationale », a déclaré Franck Diongo. Il ne s’est pas arrêté en mi-chemin pour emprunter la voie juridique. Ici, le président national du MLP a interrogé le droit administratif, institutionnel et les dispositions claires des articles 75 et 76 de la Constitution. « Le constituant originaire a été clair, l’intérim ne peut pas dépasser 4 mois », explique le Président du MLP. Il est d’avis qu’à ce stade, au nom du principe de continuité de l’Etat ou de service public, il ne resterait au Sénat qu’à expédier les affaires courantes. Faute de remise et reprise entre le sénat de 2006 et de 2011, dit-il, le sénat de 2006 s’est fait automatiquement dissout.
L’élargissement de la majorité kabiliste par le truchement des concertations nationales est passé au peigne fin du rendez-vous des cadres du MLP. Celui-ci condamne la socialisation négative de la population au regard de la politique inhérente à la gouvernance politique. Le MLP accuse la majorité de tenter de détruire les acquis démocratiques obtenus, au prix de haute lutte, le 24 avril 1990.
De ce qui précède, le MLP propose, entrer autres, que le Chef de l’Etat s’abstienne, au risque de violer la Constitution, de s’adresser à l’Assemblée nationale et au défunt Sénat réunis car ce dernier de même que le Congrès n’existent pas ; que le processus électoral soit relancé sans délai en couplant les élections provinciales avec les élections locales afin de combler urgemment le vide institutionnel sénatorial. Ledit processus doit être total, transparent, démocratique et sans discontinu. Que tous les arriérés électoraux de 2011 soient liquidés avant 2016. Le MLP rejette le schéma issu des concertations et de la CENI accordant la priorité aux élections locales. Que le délai concernant les intérims de toutes les institutions nationales, provinciales et locales soient expressément délimitées comme il en est le cas de l’institution Président conformément aux articles 75 et 76 de la Constitution.
Le MLP recommande au gouvernement et à la CENI de tout faire pour que les élections présidentielle et parlementaires soient organisées en 2016, dans le strict respect des mandats de 5 ans.

Peter Tshibangu
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