Dépêchés depuis le 27 juillet dernier par le ministère de la Fonction publique pour procéder au recensement biométrique des agents et fonctionnaires de l’Etat en province, notamment dans la Province Orientale et à l’Equateur, ces contrôleurs accusent le ministre d’avoir opéré de coupes sombres dans leurs frais de mission.
En effet, selon de informations concordantes parvenues au journal Le Phare, tous les frais des missions et autres sont versés et payés par le partenaire sud- africain qui accompagne le gouvernement dans son effort de faire le ménage dans les effectifs pléthoriques de la fonction publique depuis la transition 1 +4 pour voir clair afin d’en expurger tous les agents fictifs.

Aux dires de ces mécontents avec un ordre de mission en main comme preuve, se confiant au journal le Phare à mots couverts, ces agents ne comprennent pas pourquoi le ministère de la Fonction Publique refuse expressément de payer leurs frais de mission à charge du trésor public fixée à 90 dollars/jour pour de contrôleurs venus de Kinshasa et 60 dollars, pour le personnel recruté sur place. En cause, principalement les 19 jours de dépassement à partir du 14 septembre qui marque la fin officielle de la mission et qui ne seront pas pris en compte. Ils réclament ainsi que leur soient versés les frais de mission pour ces jours où ils ont réellement pour l’Etat congolais.

Autre grief adressé au ministre de la Fonction publique, le flou entretenu sciemment dans son ordre de mission collectif qui pour pareille mission et connaissant toutes les difficultés de voies de communications ainsi qu’au manque d’électricité dans les deux provinces citées, ne pouvait le fixer à 15 jours, c’est-à-dire du 27 juillet au 10 aout 2013. Cela, vu l’étendue du travail, puisqu’il fallait recenser tous les fonctionnaires de l’Etat y compris ceux du régime décentralisé et la mission aurait dû durer plutôt 90 jours. Pour ce groupe de fonctionnaires, il y’aurait un sérieux imbroglio et une opacité totale dans la gestion de ce financement Sud-africain, cela, depuis qu’il n’est plus directement géré par les compatriotes de Nelson Mandela, ont-ils fait savoir.

Le vrai danger pour cette mission est que beaucoup d’équipes déployées continuent encore le travail sur le terrain et risquent de déchanter une fois dans les Chefs-lieux de province où ils s’entendront dire que la mission avait déjà pris fin depuis le 14 septembre.

Ces groupes d’enquêteurs ont par ailleurs ajouté avec remords que quand ces fonds étaient gérés directement par les sud-africains, les frais de mission étaient payés correctement sans problème, y compris les jours de dépassement. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, regrettent-ils.

Cependant, dans le souci d’avoir une information équilibrée, nous sommes entrés en contact avec le cabinet du ministre Jean-Claude Kibala pour avoir l’autre son de cloche. Toutes les promesses faites au journal Le Phare dans ce sens n’ont donné aucun résultat.

En clair, ce couac donne ainsi un très mauvais signal sur le résultat attendu de ce contrôle tant espéré pour faire la lumière sur les effectifs de la Fonction publique au moment où le processus de la bancarisation initié par le premier ministre Matata Ponyo montre de signes encourageants.

VAN
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top