Le Fonds de Nations Unies pour la Population (UNFPA), en collaboration avec l’hôpital Biamba Marie Mutombo (HBMM)et l’ONG ACDFE (Association chrétienne pour le développement de la femme et de l’enfant) ont lancé le mercredi 2013 la campagne d’élimination de la fistuleobstétricale à Kinshasa pour sa seconde phase.hbmm_0
                                              
Cette campagne est organisée dans le but de venir en aide aux femmes pauvres avec la gratuité des soins médicaux de qualité au niveau de l’hopital Biamba Marie Mutombo.

En effet, cette seconde phase qui a eu l’eglise Goshen pour cadre concerne les cinq sites ci-après : Maluku, Kinkole, Kimbanseke cimétiere, Kikimi et Bikuku.

Elle est organisée dans l’objectif de sensibilisé, répertorié et orienter les femmes souffrant de cette maladie.

Dans son exposé, la présidente des mamans de l’église Goshen a défini la fistule obstétricale comme étant une ouverture anormale au niveau des voies génitales de la femme qui fait couler les urines de façon non voulue.

Selon elle, la fistule peut avoir plusieurs causes, telles que le traumatisme d’un viol, l’accouchement à domicile, le mariage précoce, le manque d’instruction, un accouchement difficile en dehors de services sanitaires entrainant des écoulements continus involontaires des urines, dégagement de mauvaises odeurs, infections et plaies, etc.

Bref, elle a demandé aux mamans de demeurer garante de leur vie mais aussi d’éviter le rejet et la stigmatisation des femmes atteintes par la maladie.

L’occasion faisant le larron, Julien Tshibuabua, directeur de l’ONG ACDFE, a indiqué que huit cas ont déjà été enregistrés bien que la campagne sont encore à sa première semaine

Cinq ont été référés à l’hôpital Biamba Marie Mutombo.

Et pour la plupart des cas répertorié, les femmes deviennent renfermées, moins ouvertes au premier contact.

D’où, a-t-il soutenu, il faudrait lutter contre les mauvaises pratiques et mentalités qui peuvent freiner le développement de femmes.

Dernière à intervenir, docteur Irène a martelé que l’objectif de cette descente était d’informer la communauté sur la problématique de la fistule obstétricale car selon le constat qui a été fait, la majorité de gens ne connaissent pas du tout la fistule.

A en croire docteur Irène, la fistule est une maladie qui est causée par une mauvaise prise en charge

Et d’ajouter que l’UNFPA aide le gouvernement à travers des partenariats avec différentes ong pour sensibiliser un plus grand nombre de personnes et prévenir ce problème.

Toutefois, docteur Irène Katoba, chargée de programme de la santé de la reproduction à l’UNFPA, a soutenu que selon une enquête, plus de 40 000 femmes en RD Congo souffrent de cette maladie. Une intervention chirurgicale coûte au moins 500dollars à l’intérieur du pays et 2500 dollars dans la capitale.

Elle a confirmé qu’au-delà de la sensibilisation, il y a une prise en charge gratuite.

Mais pour mieux faire les choses, l’UNFPA a également pensé à accompagner ces femmes pour leur réinsertion sociale au sein des communautés locales.
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