Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a clôturé, officiellement, les travaux des concertations nationales. Ça s’est passé le samedi 5 octobre 2013 au Palais du peuple, en présence de participants, des membres du Gouvernement, des Ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques accrédités en RD-Congo…Il a, à l’occasion, félicité les concertateurs pour le travail abattu en un temps record. Kabila Joseph a, par ailleurs, promis, en ce qui concerne les recommandations, de les examiner le plus rapidement et d’y réserver une suite favorable. ‘‘Soyez rassurés que je vous ai entendus et que je vous ai compris’’, a-t-il déclaré, sous les ovations frénétiques des participants.

Non budgétisés dans l’exercice 2013, les travaux ont coûté une fortune à la République. Mais, fort curieusement, cela n’a pas eu un impact très significatif, du moins pour le moment, sur certains paramètres économiques, entre autres, l’inflation, la surchauffe sur le marché des biens de consommation. Il n’y a pas eu, non plus, de plaintes du présidium en ce qui concerne les moyens financiers, pour la bonne tenue de ces assises voulues et convoquées par le Chef de l’Etat.

Comme pour dire qu’il convient, ici, de saluer l’implication du Gouvernement Matata à la réussite de ces assises. Matata Ponyo Mapon a donc matérialisé, sur le plan financier, l’engagement du Raïs.

Des recommandations

Parmi les recommandations formulées, l’on retiendra, entre autres, celles de la Thématique 2 qui a longuement réfléchi sur l’Economie, le Secteur Productif et les Finances Publiques. Ici, mission a été donnée au Gouvernement de mettre en œuvre une politique volontariste et socio-économiquement articulée entre un choix sectoriel et une option socioéconomique.

Dans le rapport de cette thématique, le choix sectoriel doit être axé sur une agro-industrie ayant trois missions : produire les denrées de base importées à ce jour, satisfaire à un coût supportable les besoins de consommation intérieure et réduire la dépendance, la vulnérabilité extérieure et les plages de la famine du pays, et développer, notamment une industrie nationale de transformation des produits locaux en vue de créer les emplois par milliers.

Il y a, en outre, l’amélioration des traitements des agents et fonctionnaires de l’Etat, la poursuite de l’amélioration du Climat des affaires, etc.

Forcer une porte ouverte

Pour des observateurs avertis, à lire des recommandations ci-devant formulées et d’autres encore, il y a lieu d’affirmer que c’est une porte ouverte qu’on tente de forcer. Ceci, pour la bonne et simple raison que le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Augustin Matata Ponyo Mapon est suffisamment avancé sur toutes ces voies.

A titre illustratif, sur le plan sécuritaire, l’Exécutif National s’est impliqué particulièrement, dans la mobilisation des moyens, pour renforcer l’armée nationale, dans la bataille pour la restauration de l’autorité de l’Etat à l’Est de la RDC. Les succès engrangés par les Fardc ces derniers temps en témoignent, comparativement aux Gouvernements précédents.

Sous l’impulsion de Joseph Kabila, le Gouvernement Matata, lors de la commémoration de son premier anniversaire, avait atteint un taux de réalisation de l’ordre de 72% de sa feuille de route défendue et adoptée au Parlement.

Ainsi, à l’actif de Matata Ponyo, il y a, entre autres, la paie régulière des agents et fonctionnaires de l’Etat et autres catégories, à travers la bancarisation. Une innovation qui a déjoué tous les pronostics.

La relance du transport en commun, à travers Transco ; l’achat des locomotives pour la SNCC, pour la renaissance de ce secteur qui a été abandonné.

Sur le plan des performances économiques, l’on a fraichement à l’esprit la note triple B attribuée à la RDC par l’agence Moody’s.

Que dire de la stabilité du cadre macro-économique, la vaccination des bovins à l’Est de la RDC plus de trente ans après ; la connexion de la RDC à la Fibre optique, avec l’un des meilleurs points d’atterrage du Continent ; la construction et la réhabilitation des écoles à travers la République ; la construction et la réhabilitation du réseau routier du pays, un gigantesque projet qui va booster, à coup sûr, l’économie nationale.

Personne n’oublie le séminaire sur la mise en application par le Gouvernement des recommandations du Parlement ; la dédollarisation de l’économie congolaise ; le Guichet unique de création d’entreprises qui fait déjà ses preuves ; les préparatifs du recensement de la population, 30 ans après.

La discipline qui caractérise cette équipe se traduit, aussi, par le dépôt en temps opportun du projet de budget 2013, au moment où celui de l’exercice 2014 est fin prêt.

Il y a, également, les dispositions prises, pour la baisse des prix des produits de première nécessité à l’approche des festivités de fin d’année ; l’amélioration et la modernisation des places publiques (Place des évolués, Rond-point Kintambo, Gare Centrale et autres.

D’ici quelques mois, un imposant immeuble, siège du Gouvernement, va pousser à côté de l’Immeuble Le Royal, dans la commune de la Gombe.

La réhabilitation des infrastructures aéroportuaires et routières à Kinshasa…La Liste n’est pas exhaustive.

Assurément, Matata est en train de poser les bases d’un développement intégral de la RD-Congo. Ce qui pourrait l’installer, confortablement, dans l’antichambre des Etats émergents, un rêve caressé par le Président de la République qui, à cette allure, deviendra inévitablement une réalité.

L’on devra en tenir compte, peu import les laboratoires politiques en gestation.
La Pros.   
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