Dans une déclaration politique datée du 21 octobre 2013 et signée par Bruno Mavungu Puati, son Secrétaire général, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) prend acte de la mission d’évaluation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qu’effectue à Kinshasa Mme Nkosazana Dlamini Zuma, président de la Commission de la l’Union Africaine. Ce parti de l’Opposition rappelle à l’intéressée ainsi « qu’à l’opinion tant nationale qu’internationale que la crise qui paralyse la République Démocratique du Congo est née du non respect de la vérité des urnes » lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2013.


Selon l’UDPS, les institutions actuelles et leurs animateurs souffrent du manque de légitimité. Bruno Mavungu rappelle, à l’occasion, que le hold up électoral de novembre 2011 avait été dénoncé aussi bien au Congo qu’en dehors des frontières nationales, avec en premières lignes les Evêques Catholiques, qui avaient parlé des scrutins de la « honte ». Par conséquent, leur gouvernance relève du défi. Il fait savoir aussi que « le Sénat n’a aucune légitimité, parce qu’il fin mandat depuis 2012 ».


De l’avis du parti de la 10me Rue Limete, les Concertations nationales organisées à Kinshasa du 07 septembre au 05 octobre 2013 « ne s’inscrivent ni dans la logique de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ni dans celle de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ».


Compte tenu de ce qui précède, « l’UDPS constate que Madame la Président de la Commission de l’Union Africaine crache sur la décision prise par le peuple souverain le 28 novembre 2011 en élisant Monsieur Etienne Tshisekedi Président de la République Démocratique du Congo »… Elle accuse également Mme Nkosazana Zuma d’accorde « une prime à la fraude et aux violences électorales en tentant de légitimer des institutions issues des élections du 28 novembre 2011 ou une institution hors mandat, en l’occurrence le Sénat ».


Dans l’entendement du parti cher à Etienne Tshisekedi, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine « jette à la poubelle aussi bien l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que la Résolution 2098 ».


En guise de conclusion, l’UDPS « demande à la Communauté Internationale de se pencher sur la vraie cause de la crise, à savoir le hold up électoral plutôt que sur la guerre à l’Est, qui n’est qu’une des conséquences de la gestion calamiteuse de la République Démocratique du Congo ».


Ce parti martèle que « l’élection de Mr. Etienne Tshisekedi par le peuple souverain de la République Démocratique du Congo est une décision impérative, exécutoire et opposable à tous. Elle n’est donc pas négociable ».
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top