*C’est un véritable drame humanitaire que les habitants d’une vingtaine de localités du territoire de Pweto dans la province du Katanga n’aient jamais connu. Environ 600 maisons ont été incendiées, du 17 au 21 janvier dernier, par les miliciens du groupe ‘‘Bakata Katanga’’.



 Ces canailles, indique-t-on,   agissaient sur ordre de deux chefs miliciens, en l’occurrence MM. Mandrakwa et Malusoke, très actifs dans cette zone. Hôpitaux et écoles impitoyablement brûlés, les habitants poussés à se refugier en brousse, démunis de tout et exposés à toutes sortes d’intempéries. Après donc d’énormes dommages causés par ces miliciens indépendantistes notamment, l’attaque du village Nzwiba, la destruction aussi bien de la flore que de la faune au parc Kundelungu, le massacre des pygmées à Lwela, les assaillants ont soumis la population meurtrie de Pweto à une vie d’errance et d’invulnérabilité absolue. Il y a périr en la demeure dans la province cuprifère où la méfiance est totale. Hier, c’est un autre leader de cette province, Mwenze Kongolo, pour ne pas le citer, qui a dénoncé, par voie de presse, la perquisition de sa ferme à Lubumbashi, accusant le régime de vouloir ‘‘mettre fin à sa vie’’. Face à cet imbroglio, le Ministre de l’Intérieur ne s’est pas fait prier, pour descendre au Katanga où il prend contact avec les communautés katangaises. Affaire de les sensibiliser sur cette insécurité criante dans la province.  Premier groupe ciblé, les Balubakat.
A en croire le monitoring de la Mission onusienne, la  situation sécuritaire demeure très volatile au Nord et au Centre de la province du Katanga. Ce, à cause de l’existence de foyers de tension et de la recrudescence des activités des différents groupes armés, notamment les Mayi-Mayi Gédéon et Bakata-Katanga dans les territoires de Pweto, Manono et Mitwaba. Le 14 janvier 2014, renseigne la Monusco, deux civils ont été blessés à l’arme blanche et deux  villages incendiés notamment Kipaila et Kabunda, situé à 95 kilomètres au Sud-est de Manono dans le territoire de Manono, au cours d’attaques menées par des rebelles du groupe Mayi-Mayi Bakata-Katanga, obéissant, semble-t-il, aux ordres des chefs rebelles Kasompobe et Kimpwala Banza. Ces attaques ont provoqué le déplacement d’environ 800 personnes  vers les villages de Mpiana et Kahongo, situés respectivement à 95 et 100 kilomètres au Sud de Manono, ainsi que Manono-centre.
Pweto à feu !  
Les 1187 patrouilles armées de la Monusco dont 513 nocturnes, avec 24 escortes ainsi que les 272 autres patrouilles réalisées par les Observateurs Militaires n’ont pas dissuadé les ‘‘Bakata Katanga’’ de frapper très fort à Pweto.
En effet, dans une attaque qui a duré cinq jours, soit du 17 au 21 janvier 2014, dans le territoire de Pweto, plus de 600 maisons ont été mises à feu, plongeant ainsi la population dans la confusion la plus totale.
Maisons, hôpitaux ou écoles, rien n’a été épargné par le feu dévastateur allumé par ces forces négatives.
Les habitants de ces localités n’ont pas trouvé d’autres endroits de refuge que d’aller côtoyer les serpents en brousse.
Les élèves sont privés d’activités scolaires à cause de la destruction méchante de leurs écoles incendiées.
Nzwiba, village situé à 25 Kilomètres de Pweto  a été attaqué dernièrement au mois de décembre par les mêmes miliciens. Tandis qu’en mai 2013, ces mêmes assaillants ont massacré une vingtaine de pygmées dans la localité de Lwela, située à 200 km de Kalemie.
Toutes ces scènes macabres se déroulaient dans le parc de Kundelungu, en novembre dernier, où ils ont abattu des  arbres et animaux, dont, les antilopes noires et les phacochères.
La ferme de Mwenze Kongolo perquisitionné
Cette situation sécuritaire inquiétante dans la province cuprifère a mis en alerte les forces de sécurité qui ne cessent fouiller les endroits suspectés de loger les ennemis de la paix et du développement du Katanga.
Après la perquisition du chantier de John Numbi, la ferme d’un autre leader Katangais a été, également, visité par les forces de sécurité, à la recherche des suspects. Il s’agit de Mwenze Kongolo, Ministre de la Justice sous Mzee Laurent-Désiré Kabila.
Au cours d’un point de presse animé hier à Kinshasa, Mwenze Kongolo Jeannot a dénoncé la perquisition, le mardi 21 janvier, de sa ferme basée dans le chef-lieu de cette province. La dite opération, a-t-il affirmé hier, a été exécutée sans mandat.
‘‘J’ai quand même été Ministre de la Justice de ce pays, je connais la procédure. Vous ne pouvez pas aller la nuit et vous ne pouvez pas aller sans mandat’’, a-t-il expliqué. La perquisition, pour ce compagnon de Kabila 1er, a toujours été une affaire de la police judiciaire et non de l’Armée.
‘‘Imaginez si j’étais là. C’est trois camions de militaires et une moto à 22 heures dans une ferme. Ils allaient m’exterminer’’, a relevé Mwenze, insinuant que le régime en place voulait ‘‘mette fin’’ à sa vivre.
Sa dénonciation, il l’a veut préventive. Dans la mesure où il craint que ces visiteurs indésirables viennent déposer les armes et l’accuser par la suite de détention illégale d’armes.
Il entend, pour se faire, déposer une plainte pour violation de domicile.
La Pros.



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