FLAMBÉE DES PRIX DES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITE SUR LE MARCHE.
L’année 2013 vient de se terminer sous le signe de la spéculation. En effet, les prix des produits de première nécessité connaissent une tendance spéculative qui réduit le pouvoir d’achat des consommateurs.

L’explication est que certains opérateurs économiques veulent tirer le maximum de profits. Sur le marché des biens et services, tous les indicateurs signalent une hausse des prix des produits sur le marché depuis le début de l’année 2014. Pour y remédier, il faut que le comité politique monétaire encadre les opérateurs économiques. C’est une grande première depuis 1970. 

La RDC enregistre un taux de croissance de 8,3%. C’est ce qui ressort de l’évaluation stratégique de l’année 2013 sous la conduite du Premier ministre Matata Ponyo. 

Cette performance est la résultante d’une orthodoxie financière de la chose publique. Mais la question qui se pose est celle de savoir si cette croissance économique est simplement tributaire du boom immobilier enregistré à Kinshasa et ailleurs. Selon bon nombre d’observateurs, elle demeure imaginaire tant que la population n’y trouve pas son compte. 

« Les prix de biens de consommation courante restent toujours perchés malgré quelques semblants d’initiatives prises par le gouvernement à travers le ministère de l’économie visant à lutter contre la hausse de prix. Irrémédiablement, la population n’a pas besoin de la simple rhétorique. Mais plutôt, d’une croissance économique aux effets palpables dans son train de vie. 

L’unité de mesure de la croissance demeure le panier de la ménagère qui ne se remplit plus, au point d’être remplacé par des sachets en plastique », s’est exclamé un habitué du marché central. « Les congolais oublient facilement, car la RDC est tombée plus bas à l’instar d’un malade agonissant qui a besoin d’une thérapeutique de choc avant de reprendre l’équilibre », a indiqué un analyste économique.

 « Les routes qui sont en train d’être réhabilitées, l’achat des locomotives en vue de reprendre le trafic sur la voie ferroviaire, les écoles qui sont construites, les hôpitaux en plein réhabilitation... Tout cela fera qu’à un certain moment, le gouvernement aura fait l’essentiel pour qu’il ait répercussion sur le social », y pense un optimiste. « Ce qui est sûr, la population n’est pas dupe et reste vigilante. D’autant plus qu’elle voudrait se rassurer des efforts considérables en termes d’investissements secteur par secteur. 

Tant qu’il y aura un déficit criant de l’information et de la communication, les gens vont continuer à spéculer. La question est préoccupante que les commentaires fusent de partout. Les espoirs sont permis en 2014. La population voudra bien voir sa situation sociale s’améliorer. Il en va de l’intérêt du gouvernement. Il y a des congolais qui estiment que les députés n’ont pas de temps à perdre. Ils n’ont qu’un seul mois pour apprêter le projet du budget 2014. De ce fait, ils doivent travailler rien que pour l’intérêt du peuple de qui, ils ont reçu mandat. Ce qui pourra à conduire à coup sûr à la stabilisation de nos foyers en voie de dislocation », renchérit Jean Claude Kasongo, enseignant de son état. Simard Simon TSOUMBOU
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