Avec les incursions pernicieuses de l’homosexualité dans les pays africains où les communautés sont encore très attachées à leurs cultures, on constate non sans inquiétude qu’aujourd’hui, des clubs fermés se constituent dans les grandes villes africaines. Des associations locales de soutien aux homosexuels, appuyées par des organisations internationales des personnes gay, réclament leur place au soleil.

Des « militants » battant campagne pour attirer de nouveaux adhérents, sont à l’œuvre. Le but de toutes ces actions et stratégies, est de faire comprendre que les homosexuels ont des droits et ne méritent pas d’être discriminés.
Les traditions et les coutumes de l’Afrique ayant subi ainsi des assauts répétés de ces idéologies d’emprunt, les questions de la famille ont désormais leur importance dans des auditoires. Devant les menaces de ces dérives sociales importées de l’Occident sur  nos us et coutumes, et surtout sur la stabilité de la famille, l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo, a entretenu hier jeudi 23 janvier 2014, à l’Université catholique du Congo, les participants au Symposium sur la famille, sur les « Nouvelles options familiales en Occident. Dangers et risques pour l’avenir des Congolais ». Il a démarré par donner les types de familles en Occident, notamment des familles monoparentales, des couples homosexuels et des familles décomposées dont la particularité est qu’ils ne sont pas conformes aux coutumes africaines de la famille.
Le secrétaire général adjoint de la Cenco a attiré l’attention de l’assistance sur les pièges de ces pratiques déviantes et ces idéologies qui plaident pour le respect des droits de la minorité. Surtout que l’interprétation de lois et l’inattention peuvent conduire à la modification de la Constitution. Il a prévenu que des parents congolais qui confient leurs enfants pour adoption, aux couples gay, soutiennent à la promotion de l’homosexualité.
            Abordant la situation de l’homosexualité en Afrique, le conférencier relève que le continent a besoin des dirigeants courageux pouvant faire échec à ces idéologies qui inoculent la destruction des valeurs de la famille et de nos traditions. Notamment au Zimbabwe et au Nigeria. A ce sujet, il a salué en passant le courage de la ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagosi. Et s’est posé la question de savoir la position officielle du gouvernement congolais sur ces idéologies d’emprunt.
L’aumônier de la Communauté famille chrétienne, l’abbé professeur Matthieu Musua, a pour sa part, rebondi sur ces idéologies pour fixer son regard sur les deux faces de gender, comme un couteau à double tranchants pour la famille. Pour la face visible, gender s’apparente à la lutte des femmes pour l’égalité dans la société, les droits des minorités, et contre le racisme, les injustices. Partout, en Afrique, les femmes sont des présidents, des Premiers ministres, des ministres et des ambassadeurs.
Le gender, une escroquerie morale et intellectuelle ?
            Le gender est considéré dans nos pays comme l’égalité des sexes, et la parité comme la répartition équitable des postes entre hommes et femmes. L’abbé professeur Musua a pour sa part, plaidé pour la méritocratie en privilégiant les compétences des personnes. Ainsi pour des compétences égales, des chances égales. Il a mis en garde contre les mauvaises interprétations du vocable gender dont l’une des théories considère que la masculinité et la féminité sont des inventions de l’homme.
            Pour ces théoriciens, il faut que les sexes disparaissent pour laisser la place au gender. Et de là, on pourra aboutir au concept du mariage entre l’homme et la machine.
            L’aumônier de la Communauté famille chrétienne nous a prévenu sur les dangers de ces idéologies et ces pratiques déviantes qui nous produisent des «  monstres » sortis des laboratoires n’ayant ni père, ni mère, et qui ignorent l’affection parentale. Pour ce professeur, le gender qui a un agenda caché, est une escroquerie morale et intellectuelle. On vient d’inventer le mot homophobie pour conforter la prise de position des homosexuels. Il a terminé par plaider pour une pastorale de la famille et l’installation partout, des aumôniers, pour accompagner les chrétiens et les familles.
            L’Afrique, encore gardienne de ses traditions et ses coutumes, doit lutter contre ces idéologies et ces pratiques déviantes. L’abbé professeur Marcel Ndjondjo a fait ressortir de nombreux avantages du droit coutumier et des efforts de tous, pour la promotion de la famille. Le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de l’UCC, a parlé du mariage dans nos coutumes africaines, montrant que pour sa stabilité, deux familles, celles de l’homme et de la femme, veillent à sa protection et à sa promotion. Aussi pour tout conflit conjugal, on ne privilégie pas le divorce, mais l’intérêt supérieur du couple. Voilà pourquoi en Afrique, le mariage n’est pas l’affaire de l’homme et de la femme, mais aussi de tout un clan. C’est ainsi que l’indissolubilité du mariage n’est pas une invention de l’église. Elle est consacrée dans nos coutumes.
            En conclusion, l’abbé professeur Ndjondjo a expliqué la promotion de la famille à travers la sécurité des enfants et les conséquences de la pauvreté dans certaines familles, qui nous ont produit les phénomènes des enfants de la rue, des enfants-sorciers…
            En Afrique, il souhaite que les valeurs sacrées de la famille soient sauvegardées et que nous puissions barrer la route aux idéologies et pratiques déviantes.
J.R.T.   

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