L’Angola va relayer l’Ouganda à la présidence tournante de la CIRGL à son 5ème Sommet prévu à Luanda.

Il se présente de meilleures perspectives de serein débat de la question de la paix dans les Grands Lacs au prochain et 5ème Sommet de cette organisation qui va se tenir à Luanda où l’Angola va prendre le relai de sa présidence tournante de la CIRGL assumée précédemment par l’Ouganda dont le double jeu a compliqué la gestion de la crise de la guerre à l’Est de la RDC


La République de l'Angola va succéder à l’Ouganda à la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) pour une période de deux ans, lors du 5ème Sommet ordinaire ouvert vendredi 10 janvier 2014 à Luanda par la réunion des chefs d'état-major et des chefs des services de renseignements des 12 pays membres.
« Nous devons promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs », tel est le thème de l’actuel Sommet qui va se clôturer mercredi prochain.

Les ministres de la Défense vont se réunir samedi, avant la rencontre des coordonnateurs nationaux qui sera suivie de la réunion du Comité interministériel régional, mardi 14 janvier.

La réunion des chefs d'Etat et de Gouvernement des pays de la région des Grands Lacs africains va clôturer, mercredi 15 janvier au Centre de Conventions de Talatona, le 5ème Sommet de la CIRGL.

L’Angola, le Burundi, la République centrafricaine, le Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan, le Sud-Soudan, la Tanzanie et la Zambie sont les 12 pays membres de la CIRGL.

Le 4ème Sommet a doté la CIRGL de nouveaux dirigeants

Le président ougandais Yoweri Museveni avait été investi à la présidence de la CIRGL lors du 4ème Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’était tenu en Ouganda, du 15 au 16 décembre 2011, en remplacement du président zambien Michael Sata.

Le Congolais Alphonse Daniel Ntumba Luaba Lumu (RDC) y avait été nommé secrétaire exécutif de la CIRGL, succédant ainsi au Tanzanien Liberata Mulamula.

A ce sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement avaient consacré un temps à « une session particulière pour analyser les stratégies de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre dans la région ». Ils avaient estimé qu’« une législation commune pour combattre ces mauvaises pratiques s’avère indispensable ».

« Ces violences sont empirées par la présence de forces négatives opérant dans la région qui exploitent et vendent illicitement des minerais en se procurant de l’argent leur permettant de commettre des forfaits y compris des violences sexuelles », avaient-ils stigmatisé.

Ils avaient alors décidé de voir comment les victimes de telles violences peuvent être « prises en charge ».Digital

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