Le chef du quartier Ngbaka, dans la commune de Kinshasa, a interpellé le lundi 20 janvier 2014, une vendeuse de poissons fumés, connu sous l’appellation d’"Evida", dans l’argot kinois.

Le chef du quartier Ngbaka, dans la commune de Kinshasa, a interpellé le lundi 20 janvier 2014, une vendeuse de poissons fumés, connu sous l’appellation d’"Evida", dans l’argot kinois. La quadragénaire, non autrement identifiée, est accusée de maladresse dans la vente de sa marchandise. Selon M. Lobanga, agent de cette localité, la vendeuse a osé mélanger du colorant rougeâtre avec du sel en lieu et place du piment.
Ce scénario provoqué par une cliente d’ "Evida" non loin de la maison du quartier s’est produit aussitôt après la consommation du produit. L’acheteur a manifesté l’envie de vomir et présenté des signes de maladresses. Saisi de la situation, M. Lobanga a soumis la vendeuse à un interrogatoire serré sur la qualité même de ses poissons, du reste vendus à la criée et à découvert.
Pour sa part, la vendeuse de poissons "Evida" a reconnu avoir acheté le produit prêt à consommer au marché Gambela, dans la commune de Kasa-Vubu.
" Nous achetons du sel épicé au marché Gambela. Une façon pour nous d’attirer les acheteurs. Ils peuvent être convaincus de la bonne qualité de nos aliments et s’approcher pour acheter. Entre temps, « Evida » est beaucoup prisé dans les rues de Kinshasa. Nos clientes se recrutent parmi les jeunes mamans et surtout les filles-mères. Jamais, je n’ai connu un tel désagrément dans la vente de ces poissons, d’autant que « Evida » se vend toujours avec un peu de sel pimenté ", a-t-elle expliqué.
A l’instar du poisson « Evida », des saucisses grillées, des tartines d’avocats, des patates douces, des ignames cuites sont vendus à la criée de manière à attirer d’éventuels acheteurs. On ne peut pas oublier d’évoquer les intempéries et la poussière qui couvrent les aliments sans aucune mesure de sécurité pour les consommateurs.
Dans tous les coins de la capitale, des aliments sont vendus sans tenir compte des conditions hygiéniques. Maniocs, patates douces, gaufres, cacahuètes, pains, beignets, poulet, croupion de dinde et autres sont souvent exposés à découvert. D’autres à côté des décharges publiques, des égouts voire près des lieux d’aisance, explique M. Lobanga.
Selon lui, les marchands ambulants tiennent leurs restaurants de fortune le jour comme la nuit. Des morceaux de viande de vache grillés se vendent à merveille. Les vendeurs sillonnent les artères avec des récipients sur leurs têtes et avec des aliments non couverts. Certains traînent avec eux des mouches qui sont de redoutables vecteurs de microbes. Des acheteurs se permettent aussi de faire un tri minutieux. Peu importe l’état de mains de l’acheteur, sales ou propres, il effectue son tri pourvu qu’il tire le plus grand morceau. ROKES


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