MLC : A qui le prochain tour ?







Arrestation de Fidèle Babala, assassinat de Lajos Bidiu…
MLC : A qui le prochain tour ?
Cette question vaut son pesant d’or au regard de la situation politique teintée par des comptes à rendre que subissent les proches collaborateurs du sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo, président national du Mouvement de Libération du Congo (MLC), détenu à la Cour pénale internationale (CPI).
Demeurés fidèles à leur président national, les membres du MLC sont devenus la cible du pouvoir en place dont la mission est d’exterminer tous les opposants.
C’est ainsi que pour éviter l’écrémage complet des cadres et membres demeurés fidèles au MLC, certains d’entre eux sont en train de mettre en place plusieurs moyens pour contourner les pratiques anti-démocratiques du pouvoir de Kinshasa, qui vont à l’encontre de la cohésion nationale tant décriée.
Selon une source proche du député national Lembi Lubula Joseph, les collaborateurs de JP Bemba sont de plus en plus harcelés. En date du 19 juillet 2013 à 23h30, lui et toute sa famille, ont été visités par des hommes cagoulés non autrement identifiés vers 23h30, et qui ont tenté de violer toutes ses filles. Cette situation a provoqué brutalement l’avortement de la grossesse de trois mois de son épouse Titi Ataka Libula.
Les assaillants reprochent à l’honorable Lembi Libula, sa collaboration aux côtés de l’ex-vice-président JP Bemba, pour avoir exercé les fonctions de coordonnateur de transmissions des messages des opérations et chargé de communication de 1999 à 2003, pendant la période de la transition de 2003 à 2006.
Notre ajoute qu’au mois d’août 2008, les enquêteurs de la Cour pénale internationale (CPI) dont Monsieur Gaston DALIOLI et Madame Ade DJOKE, tous deux membres du Bureau du Procureur, ont contacté l’honorable Lembi Libula, pour témoigner en charge de Monsieur JP Bemba. Sélectionné parmi les témoins, il a comparu le 1er octobre 2011 devant ladite Cour, afin d’éclairer celle-ci quant à l’Affaire Jean-Pierre Bemba. Il s’est avéré malheureusement pour lui, que sa déposition avait totalement blanchi le sénateur Jean-Pierre Bemba, parce que face à sa conscience, l’honorable Lembi ne pouvait que relater les faits tels qu’ils se sont déroulés. Erreur pour lui, car à partir de ce témoignage, sa vie et celle de toute sa famille, étaient mises en danger et tout son entourage vit en insécurité totale.
En effet, la situation d’insécurité que vivent les cadres du MLC, particulièrement les proches collaborateurs de JP Bemba depuis son arrestation, s’est littéralement accrue.
Pour preuve, après la célébration du 12ème anniversaire du MLC le 20 novembre 2013 devant le bureau interfédéral de ce parti politique situé sur avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu, la nuit du même jour a été fatidique pour quelques cadres du MLC. L’ancien Directeur de cabinet de JP Bemba, l’honorable Fidèle Babala a été enlevé et torturé, avant d’être livré à la CPI, en violation de toute procédure ; la même nuit de cet anniversaire, le député honoraire Lajos Bidiu Nkebi, président Fédéral du MLC pour la province du Bas-Congo, a été lâchement assassiné devant son domicile.
Certaines indiscrétions affirment que plusieurs autres membres influents du MLC dont le Secrétaire général Thomas Luhaka, le député national Lembi Libula Joseph, dont le pêché est d’avoir fait un témoignage en faveur du sénateur JP Bemba à la CPI, dont la population attend d’ailleurs le retour triomphal au début de l’année 2014. On affirme même que le député Lembi a refusé de se faire corrompre par de l’argent sale du gouvernement, et que ce refus lui a valu la situation vécue dans sa résidence, le 19 juillet 2013. Et depuis, il figurerait lui aussi sur la liste des politiciens cibles du gouvernement de Kinshasa.
De ce qui précède, l’honorable Lembi craint pour sa propre vie ainsi que pour celle de toute sa famille, à cause non seulement de son attachement au sénateur JP Bemba, mais aussi de ses prises de position. A l’issue de la fête d’anniversaire du MLC ; il a tenu des propos qui n’ont jamais été digérés par les membres de la Majorité présidentielle qui ont lancé une chasse à l’homme.
Au sein du MLC, on appelle la communauté internationale de prendre toutes ses responsabilités, afin que cesse les brimades contre les membres de l’opposition, particulièrement les cadres du MLC proches à JP Bemba.
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