Les Etats-Unis d’Amérique s’opposent à toute tentative de réorganisation des rebelles du M23. Russ Feingold, l’envoyé spécial de ce pays pour la région de Grand lacs, l’a déclaré mardi 28 janvier à Kinshasa au cours d’une conférence de presse. Ce mouvement a été militairement défait par les FARDC au début du mois de novembre dernier.



« Nous nous opposons énergiquement à toute tentative du M23 de se réorganiser. J’aimerais souligner que les Nations unies et les Etats-Unis ont été bien sûr sérieusement impliqués dans la victoire sur le M23. Nous essayerons de voir de prêt s’il y a quelque preuve que ce soit concernant le M23, s’il essaie de recruter les nouveaux membres », a affirmé Russ Feingold.

Mercredi 15 janvier dernier, la Monusco avait fait part de ses inquiétudes sur des manœuvres opérées par certains cadres de M23 pour se réorganiser militairement.
Russ Feingold a indiqué que si ces informations sont avérées, le M23 « recevra une réponse ferme et adéquate ».
« Nous [les Etats-Unis] appuyons la remarque de Martin Kobler [le patron de la Monusco] qui a déclaré notamment que toute tentative du M23 à se réorganiser recevra une réponse ferme et adéquate. Je pense que les gens sont bien sûr déterminés à faire en sorte que le M23 ne puisse pas faire une sorte de retour sur la scène », a ajouté le diplomate américain.

Il a appelé tous les pays de la région des Grands lacs à respecter la déclaration de Naïrobi, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la mise en œuvre du processus de DDRR.
« Ce sont les seuls mécanismes grâce auxquels les anciens combattants pourront quitter leurs groupes armés pour s’adonner à d’autres occupations. Et en mon sens, ce sont les meilleurs moyens de pouvoir empêcher le M23 de revenir sur la scène », a ajouté Russ Feingold.
Deux déclarations ont mis fin aux pourparlers de Kampala. Elles ont été signées en décembre à Nairobi. L’une par le M23, marque la dissolution de ce mouvement rebelle. Et l’autre signée par Kinshasa marque l’engagement de la RDC à mettre en place le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion sociale des anciens rebelles et à présenter au Parlement congolais un projet de loi d’amnistie des éléments du M23.
L’accord d’Addis-Abeba signé le 24 février par onze pays africains vise principalement la stabilité de l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis deux décennies.

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