* Alexandre Luba toujours attendu au sujet de la mort du colonel Mamadou.
Accusé comme auteur intellectuel des attaques perpétrées le lundi 30 décembre 2013 dans des sites stratégiques, à savoir la RTNC, l’aéroport international de N’Djili et l’Etat-major général des Fardc, le pasteur Mukungubila est désormais sous mandat d’arrêt. La révélation a été faite hier jeudi 9 janvier par le ministre de l’Intérieur, sécurité et décentralisation Richard Muyej, pendant qu’il répondait à la question d’actualité du député Germain Kambinga, relative à ces évènements malheureux. Le patron de la sécurité congolaise a également signalé qu’une commission ad hoc est mise en place pour déterminer les responsabilités des personnes citées dans ces événements terroristes, qui n’ont pas seulement ensanglanté la ville de Kinshasa, mais aussi celles de Lubumbashi, de Kindu et de Kolwezi.
Dans sa communication, Richard Muyej a évoqué des mesures durables prises pour la protection des institutions de la République, avant de revenir sur le déroulement des la vague d’attaques du 30 décembre 2013.
C’est dans ce cadre qu’il a annoncé le lancement d’un mandat d’arrêt contre le pasteur Mukungubila. Il a également évoqué la décision de fermer les églises de réveil non en règles, dont celle du pasteur Mukungubila, ainsi que l’intensification des patrouilles pédestres dans les grandes agglomérations du pays.
LUBA NTAMBO ABSENT DE L’HEMICYCLE
Alors qu’il était attendu à l’Assemblée nationale pour éclairer la représentation nationale sur les circonstances de la mort du colonel Mamadou Ndala, le Vice-premier ministre et ministre de la Défense ne s’est pas présenté. Il justifie son absence par le fait qu’il doit se rendre à Luanda (Angola) pour prendre part à une réunion des ministres de la Défense de la Sous-région. C’est ce qu’on pouvait retenir de la lettre du ministre adressée à l’Assemblée nationale et lue par le rapporteur à l’attention des députés.
Venus nombreux pour suivre les explications sur les circonstances de la mort de ce vaillant guerrier. Car les élus du peuple étaient vraiment mobilisés pour se renseigner sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.
En fait, ce n’est que partie remise. Parce que le ministre finira par répondre à l’invitation des députés qui l’attendent fermement. Dorian KISIMBA
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