Washington presse l'ONU de s'attaquer aux rebelles rwandais.






KINSHASA, 17 janvier 2014 (AFP) - Washington a demandé vendredi à la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) de "redoubler d'efforts" dans la lutte contre les rebelles hutu rwandais présents dans l'Est de ce pays.

"Contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), il faut le même programme que contre le M23", a déclaré l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Russ Feingold, lors d'une conférence de presse téléphonique avant un voyage qu'il doit faire dans les jours qui viennent en RDC.
M. Feingold faisait référence au Mouvement du 23 Mars (M23), une rébellion essentiellement tutsi ayant semé le trouble pendant dix-huit mois dans la province du Nord-Kivu (Est de la RDC) avant d'être vaincue début novembre par l'armée congolaise, avec le soutien de la Monusco.

"Il est primordial que la Monusco, conformément à sa mission, redouble d'efforts pour honorer son engagement de mener des opérations de soutien au [combat] contre les FDLR", a ajouté M. Feingold, qui se trouvait à Johannesburg.
En mars 2013, le Conseil de sécurité de l'ONU a doté la Monusco d'une brigade d'intervention de 3.000 hommes dotée d'un mandat offensif afin de lui permettre de "neutraliser" tous les groupes armés actifs en RDC, essentiellement dans l'Est.
Après la victoire contre le M23, le gouvernement congolais a annoncé son intention de désarmer par la force toutes les milices étrangères et congolaises présentes dans le pays qui n'auront pas rendu les armes, en commençant par les FDLR.
Cette milice est formée de rebelles hutu rwandais réfugiés dans l'Est de la RDC depuis 1994 et qui comptent encore dans leurs rangs des auteurs du génocide contre les Tutsis perpétré cette année-là au Rwanda.
En décembre, la Monusco et l'armée congolaise avait lancé des opérations contre les FDLR au Nord-Kivu, mais sans vraiment aller au combat.
Mercredi, le représentant spécial adjoint de l'ONU pour la RDC, Abdallah Wafy, a déclaré que la lutte contre les FDLR ne pouvait pas prendre la même forme que celle contre le M23 du fait que les rebelles rwandais se déplaçaient avec femmes et enfants et qu'il y avait donc de gros risques de faire des victimes civiles.




Africatime/télé50

RADIO Le direct
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top