*Il faisait 9h30’, dans la matinée du samedi 8 février 2014, lorsqu’un groupe d’inciviques armés, non autrement identifié,a fait irruption devant un cambiste qui a installé son comptoir au croisement des avenues Tombalbaye et Huileries, communément appelé, arrêt Restaurant.



Ce lieu de négoce se situe à cinq pas des installations qui abritent le siège de la RTNC2 mais également, le cabinet du ministre des Médias, Relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté. Au vu et au su des passants, ils ont pu récupérer, avec une extrême vélocité, leur Jeep qu’ils ont postée à cinq mètres du lieu de la rafle, avant de prendre une destination inconnue.

Selon des témoignages recueillis sur le lieu, effrayé par les armes braquées sur son corps, le pauvre cambiste ne pouvait avoir qu’une seule alternative. Celle de lâcher le sac plein d’argents, pour se sauver. Il a donc vu emporter toute sa fortune qui constituait l’essentiel de ses ressources.

Et comme il applique souvent un taux favorable par rapport aux autres, tous les clients se trouvant sur le lieu en ce net moment, venus pour faire l’opération de change, se sont vus également dépouiller.

C’est le cas de M. Ngangu Jean, employé à Lam Télécom qui, lui, a perdu 800 dollars de son patron Lam Télécom.

A l’en croire, sa firme est habituée à faire des opérations de change auprès de ce cambiste. L’opération a tourné, cette fois-ci, au vinaigre.

L’insécurité fait peur à Kinshasa

L’assaut des inciviques qui ont emporté environ 40.000 dollars américains à Money Gram, situé sur l’avenue Kanda Kanda au quartier Matonge, dans la Commune de Kasa-Vubu, n’a pas encore totalisé deux semaines. Voila qu’un cas similaire se produit en plein cœur de la Gombe, siège des institutions.

Des tels cas sortent des us et coutumes congolaises. Les Kinoises et Kinois étant habitués à vivre dans la quiétude.

C’est pourquoi, bon nombre d’observateurs exhortent le Gouvernement de la République, à travers les services de Renseignements et de la Police nationale congolaise, à redoubler de vigilance dans la sécurisation des personnes et de leurs biens. Aussi, de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur, contre tous ceux qui seraient pris en flagrance de déstabilisation de la vie de paisibles citoyens. Les Kuluna y compris.

Eugène Khonde

Après le hold-up de Matonge

Gombe : Des cambrioleurs emportent une grosse somme d’argent d’un cambiste

*Il faisait 9h30’, dans la matinée du samedi 8 février 2014, lorsqu’un groupe d’inciviques armés, non autrement identifié, a fait irruption devant un cambiste qui a installé son comptoir au croisement des avenues Tombalbaye et Huileries, communément appelé, arrêt Restaurant. Ce lieu de négoce se situe à cinq pas des installations qui abritent le siège de la RTNC2 mais également, le cabinet du ministre des Médias, Relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté. Au vu et au su des passants, ils ont pu récupérer, avec une extrême vélocité, leur Jeep qu’ils ont postée à cinq mètres du lieu de la rafle, avant de prendre une destination inconnue.

Selon des témoignages recueillis sur le lieu, effrayé par les armes braquées sur son corps, le pauvre cambiste ne pouvait avoir qu’une seule alternative. Celle de lâcher le sac plein d’argents, pour se sauver. Il a donc vu emporter toute sa fortune qui constituait l’essentiel de ses ressources.

Et comme il applique souvent un taux favorable par rapport aux autres, tous les clients se trouvant sur le lieu en ce net moment, venus pour faire l’opération de change, se sont vus également dépouiller.

C’est le cas de M. Ngangu Jean, employé à Lam Télécom qui, lui, a perdu 800 dollars de son patron Lam Télécom.

A l’en croire, sa firme est habituée à faire des opérations de change auprès de ce cambiste. L’opération a tourné, cette fois-ci, au vinaigre.

L’insécurité fait peur à Kinshasa

L’assaut des inciviques qui ont emporté environ 40.000 dollars américains à Money Gram, situé sur l’avenue Kanda Kanda au quartier Matonge, dans la Commune de Kasa-Vubu, n’a pas encore totalisé deux semaines. Voila qu’un cas similaire se produit en plein cœur de la Gombe, siège des institutions.

Des tels cas sortent des us et coutumes congolaises. Les Kinoises et Kinois étant habitués à vivre dans la quiétude.

C’est pourquoi, bon nombre d’observateurs exhortent le Gouvernement de la République, à travers les services de Renseignements et de la Police nationale congolaise, à redoubler de vigilance dans la sécurisation des personnes et de leurs biens. Aussi, de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur, contre tous ceux qui seraient pris en flagrance de déstabilisation de la vie de paisibles citoyens. Les Kuluna y compris.

Eugène Khonde

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