Les représentants de 40 associations de toutes catégories (politiques, culturelles, sociales, spirituelles, de jeunesse) de la diaspora, qui ont participé le 26 janvier 2014 à Paris (France) à la 10ème réunion d’urgence sur l’obligation d’une cohésion nationale, ont proposé 4 personnalités à la candidature au poste de Premier ministre du prochain gouvernement de cohésion nationale en RD Congo.






Après avoir « analysé et examiné sans passion ni clientélisme le profil d’une vingtaine de leaders pour identifier ceux qui peuvent être suggérés pour diriger ce gouvernement », ils ont porté leur choix sur les 4 personnalités suivantes :

1-Ewanga Jean-Bertrand, membre de l’UNC/Opposition ;
2-Mavinga Tsafunenga Armand, 3C-RDC/MPDC - Opposition France;
3-Mbuyu Jean du PPRD/Majorité Présidentielle;
4-Tshibanda N’Tunga Mulongo, ULDC/ Majorité Présidentielle.

Les participants à cette rencontre de Paris ont souligné que leur « choix n’engage pas ces quatre personnalités qui n’ont pas été contactées pour cette réunion ; c’est une proposition après concertation à huis clos ».

Parmi les critères de choix, il y a d’abord celui d’être des « leaders modérés et ouverts qui peuvent permettre la création d’un bon climat politique pour réaliser la cohésion nationale ».

Travailler ensemble pour « changer la situation »

Les représentants des 40 associations ont estimé que « si une de ces quatre personnalités est désignée comme Premier ministre, il sera bon que les trois autres soient désignées comme des vice-Premiers ministres ».

A leur avis, « ces personnalités, ensemble, peuvent changer la situation et préparer une sortie apaisée de la crise pour organiser des élections électorales acceptables jusqu’à 2016 ».

Pour l’heure, la RDC souffre d’une grande crise. L’espoir de la sortie de crise est encore lointain. La victoire sur le M23 en novembre 2013 ne semble pas avoir conforté les espoirs de paix dans l’Est du pays, où prolifèrent encore des groupes armés congolais et étrangers.

L’assassinat du colonel Mamadou Ndala est venu encore créer un climat de méfiance au sein des Forces armées. Et les échéances électorales futures risquent d’être explosives, si les bonnes dispositions ne sont pas prises aujourd’hui. Il devient donc urgent de créer des conditions de réconciliation et de cohésion nationale.

C’est donc soucieux de l’avenir de leur pays que les représentants de 40 associations de toutes catégories (politiques, culturelles, sociales, spirituelles, de jeunesse), réunis à Paris, ont pensé qu’« il faut prévenir un chaos fatal après surtout 2016 » ; les Déclarations de Nairobi (Kenya) de décembre 2013 ayant créé des divisions et des suspicions.

Eviter les conflits graves

Les participants à la réunion de Paris ont abordé le problème des élections de 2016 qui créent l’angoisse chez certains. Si la Constitution ne sera pas modifiée, un autre Président remplacera le Président actuel.

Dans leur entendement, « il faut déjà éviter des conflits graves en mettant en place un gouvernement de cohésion nationale et de mission ». Ils ont proposé aussi que ce gouvernement soit dirigé par « une personnalité consensuelle capable de donner un coup fort à la réconciliation nationale pour créer une vraie cohésion nationale ».

Ils ont également abordé d’autres questions d’actualité, avant de se séparer.



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