Cette hypothèse serait envisageable dans la perspective d’une Majorité élargie. C’est pour quand l’avènement du Gouvernement de cohésion nationale tant attendu ?



 Mystère ! Seulement, quelque quatre mois après l’annonce faite par le chef de l’Etat lui-même, plusieurs événements sont intervenus sur la scène politique nationale pour justifier l’imminence d’un nouvel Exécutif, estampillé de cohésion nationale.

Le dernier en date est la création le week-end dernier de la plate-forme dénommée " Opposition républicaine " regroupant les partis politiques ayant pris part aux Concertations nationales. Ils ont désigné comme leur Autorité morale Léon Kengo Wa Dondo, Président du Sénat et co-président du Comité de suivi des acquis desdites concertations.
C’est un secret de polichinelle que cette désignation a un rapport avec la formation du Gouvernement de cohésion nationale. Autres indices, c’est la promulgation par le chef de l’Etat des deux textes de lois notamment la loi des finances 2014 et la loi d’amnistie. Mais surtout un événement fort mais qui s’est passé dans l’anonymat. Il s’agit de la réunion du Comité de suivi des Concertations nationales que le Raïs Joseph Kabila a présidée au Palais du peuple le mois dernier et au cours de laquelle il lui a été remis les 679 recommandations des Concertations nationales parmi lesquelles la formation du Gouvernement de cohésion nationale tel que souhaité par les délégués à ces assises.
Tous ces éléments mis ensemble montrent à suffisance que la question de ce nouveau Gouvernement ne se pose plus. Mais celle qui est sur toutes les lèvres est plutôt de savoir si pour ce faire le chef de l’Etat va nommer un Informateur afin de déceler sa nouvelle majorité constituée de l’actuelle avec les partis de l’Opposition qui feraient partie du nouvel Exécutif et qui se sont regroupés samedi dernier dans l’"Opposition républicaine ".
Ce questionnement émane principalement de ceux qui, dans le camp présidentiel actuel sont farouchement opposés à l’idée d’un Gouvernement " fourre-tout ", donc de tout le monde pour la cohésion nationale.
Eux préfèrent coûte que coûte que le Raïs Kabila continue à réaliser son projet social pour les 36 mois qui restent à son mandat avec sa Majorité. Et que les opposants plutôt que d’aller renforcer la Majorité actuelle qu’ils préparent plutôt l’alternance par les élections en 2016.
Pour cette thèse, les opposants qui veulent participer à la gestion du pouvoir doivent quitter leur camp, l’Opposition, et adhérer à la majorité actuelle. C’est ici où pour cette opinion, le chef de l’Etat a besoin de désigner un Informateur pour identifier sa prochaine nouvelle majorité faite de l’ancienne avec les nouveaux arrivants de l’Opposition.
Mais est-ce vrai ? Le Gouvernement de cohésion nationale va travailler avec la même majorité parlementaire. Il s’inscrit dans une nouvelle donne politique fondée sur le compromis politique dégagé dans la classe politique.
A ce titre, le Raïs n’aura pas besoin de designer un Informateur pour identifier sa nouvelle " Majorité " alors que compromis trouvé aux Concertations nationales va au-delà car il est question de dégager un consensus conduisant à la cohésion nationale, ce qui est le but poursuivi. KANDOLO M.

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