*Le quartier Snel à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, a été le plus touché par les explosions de la poudrière du camp militaire Nyongololo, le 23 janvier 2014. 




Les familles indemnisées par le Gouvernement suite à ces incidents vivent dans une totale insécurité ces derniers temps, rapporte des sources concordantes sur place. En effet, un groupe de malfrats en a trouvé une belle occasion d’attaquer régulièrement ces familles bénéficiaires.

Un drame appelle un autre. Après avoir perdu des biens et des membres de familles, les victimes de la catastrophe de Nyongololo sont actuellement exposées à une insécurité permanente. Elles sont visitées regulièrement par des bandits à mains armées, cherchant à récupérer les indemnités qu’ils viennent de recevoir du Gouvernement central pour panser, tant soit peu, les plaies de ces incidents. En effet, chaque famille ayant perdu un membre, avait bénéficié de 1.500 dollars américains d’indemnisation. Ce qui a attiré la curiosité de ces hors-la loi, appelés «suicidaires», d’autant plus que le quartier Snel a enregistré plus de bénéficiaires de ces indemnités, car étant le plus affecté par ces explosions.

Les « suicidaires » règnent dans ce quartier en maître, face à l’impuissance des autorités sécuritaires. Certains qui osent les dénoncer, se retrouvent vite exposer aux représailles immédiates.

Le Ministre Provincial de l’Intérieur et de la Sécurité, Hyppolite Mutombo Mbwebwe, promet de mettre un terme à cette situation déplorable. Il assure que des mesures drastiques seront prises pour rétablir l’ordre. Ainsi, laisser ces populations meurtries de digérer la catastrophe qui les a frappées.

Rodrigue Yalala

Le direct
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