*Dans la logique de la mise en place prochaine d’un nouveau gouvernement, les tendances en 2014 semblent conforter la position de Matata Ponyo. Le dernier sondage Les Points n°207, réalisé à Kinshasa, du 19 au 20 février, indique que l’actuel chef du gouvernement bénéficie d’une opinion favorable liée notamment, aux effets positifs de la bancarisation ainsi qu’au paiement régulier et ponctuel des salaires des fonctionnaires de l’Etat. Autres faits retenus pour Matata Ponyo, le bon déroulement des travaux dans différents chantiers ouverts à Kinshasa et les multi-réformes réalisées dans les domaines économique, éducatif, etc. L’intéressé est jugé de plus en plus proche de la population. Il occupe la première place et totalise 51% des intentions de vote. Il est talonné respectivement, par Minaku et Kengo.




La prochaine formation du gouvernement de cohésion nationale demeure le principal sujet d’actualité dans les sphères politiques, sociales et économiques de la RDC. Elle hante les esprits des politiques et rythme le quotidien des congolais qui tiennent à connaître les personnalités qui seront appelées à décider sur leur devenir et à sortir le pays de la crise. Le dernier sondage d’octobre 2013 sur les concertations nationales a, à cet effet, fourni plusieurs renseignements quant aux préférences des Kinois. 87% d’entre eux n’ont jamais été favorables à la mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale que l’opposition a toujours appelé de tous ses vœux sans tenir compte des problèmes de la population. Ils n’ont pas acquiescé le fait qu’une opposition de pacotille vienne jouer un rôle important et se refaire du poil de la bête pour les élections de 2016. Si l’opposition, dans sa version miniaturisée, c’est-à-dire, dépourvue de ses partis phares, a tout à gagner dans la mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale, cela ne serait pas le cas pour la majorité présidentielle, ont toujours relevé les enquêtés.

Du classement


Après Matata, en deuxième position se pointe le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku qui est jugé trop distant de la population, par les enquêtés et trop protocolaire, par les députés. On lui impute l’absence des solutions aux problèmes qui se posent au sein de la Chambre basse du Parlement. Comment, s’interrogent les enquêtés, parviendra-t-il à relever les grands défis nationaux notamment, ceux en rapport avec le social des Congolais ? Aubin Minaku a eu beaucoup de peine à atteindre 6% d’opinions favorables au sein de l’opinion.

Il est suivi de son co-président aux concertations nationales, Léon Kengo waDondo. Sa position à la tête d’une plate-forme politique ne lui profite que trop peu. Car, ledit rassemblement est considéré comme une coquille vide parce que n’ayant aucune assise populaire du fait de l’absence de grandes formations politiques du pays. Le président du Sénat est déprécié par les enquêtés qui retiennent de lui la démagogie du sourire. Sa cote d’amour est au plus bas parce qu’il ne bénéficie pas d’une assise populaire. D’où, les 3% obtenus en termes d’intentions de vote. Il occupe la troisième place du sondage avec une maigre cote de 3%.

En quatrième position se pointe le vice-ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba. Cet électron libre du Parti lumumbiste unifié, co-initiateur de la bancarisation sous le gouvernement Muzito, passe également inaperçu au niveau de l’opinion. Les enquêtés estiment qu’il n’a pas la carrure nécessaire pour prendre la tête du gouvernement. Il réuni 1% d’intentions de vote.

L’ambassadeur Théodore Mugalu, bien que n’ayant pas affiché clairement ses ambitions pour la primature, est jugé comme l’un d’un prétendant au titre à la suite de son idéologie sur la douzième province de la RDC. Ce dernier élément aurait dévoilé ses intentions pour le siège de 1er Ministre. Accepté dans tous les salons politiques, opposition et majorité confondues, le chef de la maison civile du Chef de l’Etat n’a pourtant pas la bénédiction des enquêtés pour présider à leur destinée. Ils le trouvent mieux devant l’autel, c’est-à-dire au milieu du village. Il totalise également 1% d’intention de vote.

Deux autres personnalités publiques obtiennent 0,5%. Il s’agit de Jean-Claude Masangu, très impopulaire dans la ville de Kinshasa et jugé distant de la population, et Evariste Boshab, dont le passage au perchoir de l’Assemblée nationale a été peu convaincant. Les enquêtés estiment que sa désignation au poste de 1er ministre bloquerait le système démocratique en RDC.

Par ailleurs, Jeannine Mabunda ne récolte aucune voix au niveau des enquêtés, apportant ainsi la preuve de la forte carence d’un leadership féminin en RDC alors que la junte féminine ne cessent de réclamer l’application de la représentativité de 30% dans les institutions. Cela va de même pour Albert Yuma, moins connu par les Kinois.

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