Bamako, 18 février 2014 (MAP) - S.M le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste, est arrivé mardi soir au son de 21 coups de canon à Bamako pour une visite d’Etat de cinq jours au Mali. Le Souverain marocain poursuivra ensuite sa tournée en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Gabon.



Le Souverain a été accueilli à sa descente d’avion, par le président malien Ibrahim Boubacar Keita accompagné de son gouvernement au grand complet. Dans les rues de Bamako, pour célébrer l’événement, on voit des portraits géants de Mohammed VI, seul ou avec le président Keita.



Déjà présent lors de l’investiture d’"IBK" en septembre dernier, S.M le Roi va prendre cette fois le temps d’approfondir ses relations avec les autorités élues pour relever le pays après le conflit qui a divisé le Mali en deux, début 2013.



Le 31 janvier, le Souverain Chérifien a reçu à Rabat le Secrétaire Général de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui prépare des négociations avec Bamako sur le futur du Nord Mali.



Le Royaume du Maroc place l’Afrique au cœur de ses préoccupations diplomatiques internationales. Sa politique étrangère africaine repose sur deux fondamentaux : son identité et un engagement irréversible envers son Continent d’appartenance.



L’engagement de la première heure du Maroc en Afrique s’est vérifié dans la lutte pour la liberté, l’unité et l’intégration de l’Afrique, puis dans l’appui au développement durable des pays subsahariens, particulièrement dans le domaine du renforcement des compétences humaines. Plus de cinquante ans après la mobilisation du Maroc pour encourager les indépendances à se réaliser, l’avènement de Sa Majesté le Roi Mohamed VI a été marquée par la continuité des traditions de coopération, et par la volonté renouvelée de consolider les partenariats avec les pays du Continent dans la perspective d’une relation forte et agissante sud-sud.



Cette volonté politique exprimée au plus haut niveau de l’Etat s’inscrit en parfaite adéquation avec une réalité aujourd’hui incontournable et qui s’impose dans la redéfinition même de la gouvernance mondiale : le poids de notre Continent dans les enjeux internationaux.



Entretenant des relations séculaires avec le Mali, et très anciennes avec la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Gabon, le Maroc a toujours maintenu des rapports privilégiés avec ce pays, même si il n’en est pas frontalier.



Basées sur des liens historiques humains et spirituels, remontant à l’époque du commerce caravanier, ces relations ont été préservées au fil des siècles malgré les vicissitudes de l’Histoire.



Cette amitié a connu des moments forts de solidarité et d’identité de vues. Ainsi a l’aube des indépendances africaines, la présence de feu Modibo Keita et de feu Sékou Toure aux côtes de feu Mohamed V, à la Conférence de Casablanca en 1961, a cristallise l’engagement de ces pays pour une Afrique digne et forte.



Le déclenchement de la crise malienne, a également été l’opportunité d’illustrer la présence et la solidarité du Maroc tant sur le plan bilatéral, régional qu’international.



Sur le plan bilatéral, plaçant le développement des compétences humaines tant civiles que militaires au cœur de sa coopération, le Maroc a développé un modèle de partenariat sud-sud avec le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Gabon.



Cette coopération érigée en partenariat Sud-Sud, agissant et solidaire, repose sur des fondamentaux qui sous tendent la présence marocaine en Afrique : à savoir le soutien au développement durable, la valorisation des compétences humaines et l’implication croissante du secteur privé ainsi que de nouveaux acteurs dans le partage d’expertise.



Le Maroc participe à plusieurs projets de développement dans plusieurs domaines dont l’électrification, la gestion des ressources en eau, l’irrigation, les infrastructures de base et la santé. De même, plusieurs entreprises publiques sont associées à la mise en œuvre de l’action extérieure du Royaume sur le Continent.



Par ailleurs, la montée en puissance dans plus de 25 pays du Continent d’entreprises publiques ou de grands groupes marocains dans divers domaines (bancaires, transport aérien, formation professionnelle, télécoms, BTP, assurances, exploitation minière…) témoigne non seulement d’un engagement réel dans les tissus économiques des pays investis mais procède également d’une conviction, celle que les économies africaines recèlent des potentialités de croissance
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