Limbaya, policier de son état, est en détention depuis une année, à la Prison Militaire de Ndolo, pour viol et grossesse sur une mineure. 


La famille de la victime exige des dommages et intérêts et la prise en charge de la grossesse que porte leur fille, Sarah Omba. Cette cause a été examinée le 12 février 2014, par le Tribunal de Garnison Militaire de Gombe. La prochaine audience est prévue le 21 février 2014 pour la comparution de la victime.

Selon l’acte d’accusation du ministère public, le policier Limbaya est poursuivi pour avoir violé et engrossé Sarah Omba, âgée de 16 ans, en 2013. C’était au croissement des avenues Kabinda et Huileries, dans la commune de Kinshasa. L’organe de la loi soutient que le policier avait usé des menaces à l’aide d’une arme pour accomplir sa mission sur la fille. Il l’avait brutalisée. C’est ainsi que la fillette avait fini par céder et était tombée enceinte. L’officier du ministère public a martelé que c’était vers 20 heures. Il avait amené Sarah Omba dans un endroit isolé, il était en tenue militaire et menaçait de tuer cette dernière si elle résistait.

En réplique, les avocats du prévenu Limbaya ont fait savoir que la version donnée par le ministère public est fausse parce que les avenues Huileries et Kabinda sont fréquentées jusque tard. D’où, le viol ne peut pas se passer à cet endroit à 20h. Ils ont indiqué que leur client vivait en concubinage avec Sarah Omba.

Il y avait consentement entre les deux. Même sa famille était au courant de cette relation amoureuse. Ses relations sexuelles avec Sarah Omba se sont passées plus de 6 fois. C’était dans sa résidence à Kimwenza. Ils ont ajouté que la victime n’était pas vierge. Elle avait dit au prévenu qu’elle avait 19 ans et comme Limbaya était à la recherche d’une femme à prendre en mariage, c’est ainsi qu’il l’avait aimée. Et lorsque Sarah était tombée enceinte, il avait accepté de la prendre en charge. C’est sa famille qui a tout dérangé.

Au cours de cette audience, le ministère public a pris encore la parole pour démentir la version des faits donnée par la défense. Il a rappelé les circonstances dans lesquelles ce viol a eu lieu. Il a indiqué que c’était au moment où la victime se rendait chez elle, en provenance de Lingwala. Le policier l’avait interpellée et l’avait déshabillée de force. C’est par là que tout a commencé, a fait savoir le ministère public.

Les avocats de la défense ont relevé qu’aucune pièce n’atteste que Sarah Omba est mineure. L’âge d’un enfant est prouvé par le rapport médical ou l’acte d’Etat civil, conformément au prescrit de l’article 2 du Code pénal congolais. Mais en ce qui concerne la victime, elle n’a produit aucun acte même pas sa carte d’élève pour soutenir son argumentaire. On signale que la RDC est intervenue dans la présente cause pour demander l’acquittement du prévenu Limbaya, parce que l’Etat congolais a besoin de lui. Il doit reprendre son travail.

Le ministère public a demandé au tribunal de faire comparaitre la victime pour éclairer sa religion afin de préserver la bonne administration de la justice.

. Murka

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