Daniel Mukoko Samba a procédé à l’installation officielle du comité de la délégation syndicale du Secrétariat général du budget. La cérémonie a eu lieu, le vendredi 21 mars 2014, au cabinet de son Ministère, à la Gombe. C’était en présence notamment, des Ministres de la Fonction Publique et de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale.




Les membres de cette délégation syndicale du Ministère du Budget ont été élus, lors des dernières élections, organisées au sein de la Fonction Publique, à la fin de l’année 2013.

Dans son allocution, le Vice-premier Ministre, Ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, a invité ces nouveaux élus à s’inscrire dans la vision de faire de l’administration publique, un « réel vivier » des valeurs, des ressources humaines et des vertus. C’est dans ces options qu’ils pourront, souligne-t-il, participer au développement de la RD. Congo par l’excellence au travail, le refus de la médiocrité et de la compromission.

« Un délégué syndical est non seulement un défenseur des intérêts sociaux, économiques et professionnels des travailleurs auprès de l’employeur ou même auprès des instances hiérarchiques de l’Etat, mais aussi et surtout, un acteur de développement de son organisation et de sa société. Un syndicaliste est un veilleur de la stabilité de l’emploi, de sa qualité et surtout, de l’épanouissement moral et matériel de l’employé et, par ricochet, de l’essor de l’organisation qui l’emploie et de l’évolution de la société, en général », a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’au-delà de son rôle de défense collective et individuelle des intérêts des salariés à l’échelle de l’entreprise, le syndicaliste assure le rôle de communication au sein de l’entreprise. « Il est le trait d’union entre l’employeur, ‘’Etat congolais’’, et les Agents et fonctionnaires qu’il représente », précise-t-il.

Plusieurs antivaleurs, décriées dans la société congolaise, n’épargnent par les responsables syndicaux. Il s’agit, entre autres, de la corruption, de la fraude, de la concussion, de la mauvaise organisation, de l’interventionnisme. Daniel Mukoko Samba a ainsi interpelé ces agents syndicaux qui vont travailler dans l’administration de son Ministère à s’investir, pour mettre un terme à ces pratiques, ensemble avec l’Etat, dans un vrai dialogue social. Ce dernier, dit-il, doit être un échange ne visant que l’intérêt d’un plus grand nombre.

« Le dialogue social n’est pas un bras de fer, ni une épreuve de force, encore moins, une occasion de démonstration des atouts d’une plateforme syndicale. Il s’agit fondamentalement d’un échange exigeant des règles de bienséance de part et d’autre et qui ne vise que l’intérêt d’un plus grand nombre, dans les limites de la loi, du rationnel et du possible », a insisté ce membre du Gouvernement.

De son côté, le Président de ce comité syndical a rassuré les membres du gouvernement, présents à cette activité, de son engagement à œuvrer, pour un syndicalisme « coopératif et participatif ». Un vœu qui reste, tout de même, à prouver pendant les trois ans de son mandat.

Socrate Nsimba
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