Si d’un côté l’Abbé Apollinaire Malumalu, son Président, solidifie les liens avec les parties prenantes aux scrutins à partir de Kinshasa, à Kenge, dans la province de Bandundu, Onésime Kukatula, Rapporteur Adjoint de cette institution d’appui à la démocratie, veille au grain, à la qualité de la formation des agents électoraux. Le tout, peut-on déduire, pour parvenir à des élections crédibles et acceptées par tous.
De ce fait, une descente sur le terrain, dans le District de Kwango, dans la province de Bandundu, valait la peine pour les autorités de la CENI. Le jeudi 27 février 2014, sous le coup de 14 heures, heures de Bandundu, le convoi du Rapporteur Adjoint arrive dans la ville de Kenge, située dans le district de Kwango, dans le Bandundu. L’objectif de cette mission, c’est de procéder au lancement de la formation des préposés à la collecte de données dans le cadre de l’opération de la fiabilisation du fichier électoral et de la stabilisation de la cartographie opérationnelle. Au total, 94 personnes dont 15 femmes et 79 hommes sont présentement en formation dans le district de Kwango. Le go a, en effet, été officiellement donné par cette autorité de la CENI. Avant d’expliquer aux apprenants le bien-fondé de cette formation, le Prof Onesime Kukatula dont la formation des agents électoraux fait partie de ses prérogatives au sein du Bureau de la commission, a tenu une séance d’échanges avec les autorités administratives locales. Entretien qui a tourné autour de l’importance de la formation des préposés à la collecte de données. «La CENI doit professionnaliser l’institution pour crédibiliser le processus électoral. C’est l’une des tâches que le législateur nous a confiée. Et, c’est à ce titre que nous sommes en train de former tous les agents et cadres de la CENI et tous les agents électoraux en vue de nous produire des élections crédibles et apaisées», a-t-il annoncé devant les autorités locales. Voulant s’assurer de la compréhension de cette démarche de la formation et de l’organisation du processus, le Rapporteur a répondu aux différentes préoccupations des membres de sécurité et des autorités civiles du district de Kwango. Des questions liées notamment, à l’acheminement des matériels de la CENI aux différents sites de vote, la procédure de fiabilisation du fichier électoral, en corrigeant les erreurs qui ont été décelées après les élections de novembre 2011. «Dans la branche de la formation, nous avons commencé par former les Secrétaires exécutifs provinciaux, tous les Chefs d’antennes et tous les techniciens cartographes. Et, l’opération se poursuit avec les préposés à la collecte de données. Parce que cette collecte de données est une opération très importante pour les élections. Elle en est même la base... Pour éviter des conflits, la violence ou tout malentendu, il faut commencer par stabiliser la cartographie électorale. C'est-à-dire, bien situer les sites de vote pour éviter l’égarement des électeurs», a-t-il souligné.
Cette démarche de la CENI vise, selon lui, à crédibiliser les élections à venir, en commençant par les locales. Car, dit-il, on ne peut pas parler de la décentralisation sans que la démocratie ne soit vécue à la base. C’est-à-dire, à partir de différents secteurs. Tout en étant conscient des enjeux que peuvent susciter ces élections locales en termes de tensions, Onésime Kukatula a indiqué que la présente session de formation s’inscrit dans la dynamique visant à offrir au peuple congolais, des élections qui seront vues comme une fête et non comme une période des vives tensions. A ce titre, l’objectif visé est de permettre de répondre à cette préoccupation. Celle d’offrir donc aux congolais un processus électoral de qualité ayant une vision participative et mettant toutes les parties prenantes à profit.
Pour Spartacus Kabala, Superviseur de la formation, la CENI s’emploie à former 91 préposés à la collecte de données pour qu’à l’issue de cette formation de 5 jours, ces agents soient déployés d’une part, dans les groupements et d’autres parts, dans les différents quartiers de la ville de Kenge, pour s’assurer de l’état des lieux des sites de vote. Cette formation de 5 jours est partie du mercredi 26 février au dimanche 2 mars 2014.
Au crépuscule, le Rapporteur Adjoint est parti de Kenge en ayant le cœur net sur le bon déroulement de cette formation qui a été dispensée dans les locaux de l’Institut supérieur d’études agronomiques (ISEA) de cette ville.
Dido Nsapu
De ce fait, une descente sur le terrain, dans le District de Kwango, dans la province de Bandundu, valait la peine pour les autorités de la CENI. Le jeudi 27 février 2014, sous le coup de 14 heures, heures de Bandundu, le convoi du Rapporteur Adjoint arrive dans la ville de Kenge, située dans le district de Kwango, dans le Bandundu. L’objectif de cette mission, c’est de procéder au lancement de la formation des préposés à la collecte de données dans le cadre de l’opération de la fiabilisation du fichier électoral et de la stabilisation de la cartographie opérationnelle. Au total, 94 personnes dont 15 femmes et 79 hommes sont présentement en formation dans le district de Kwango. Le go a, en effet, été officiellement donné par cette autorité de la CENI. Avant d’expliquer aux apprenants le bien-fondé de cette formation, le Prof Onesime Kukatula dont la formation des agents électoraux fait partie de ses prérogatives au sein du Bureau de la commission, a tenu une séance d’échanges avec les autorités administratives locales. Entretien qui a tourné autour de l’importance de la formation des préposés à la collecte de données. «La CENI doit professionnaliser l’institution pour crédibiliser le processus électoral. C’est l’une des tâches que le législateur nous a confiée. Et, c’est à ce titre que nous sommes en train de former tous les agents et cadres de la CENI et tous les agents électoraux en vue de nous produire des élections crédibles et apaisées», a-t-il annoncé devant les autorités locales. Voulant s’assurer de la compréhension de cette démarche de la formation et de l’organisation du processus, le Rapporteur a répondu aux différentes préoccupations des membres de sécurité et des autorités civiles du district de Kwango. Des questions liées notamment, à l’acheminement des matériels de la CENI aux différents sites de vote, la procédure de fiabilisation du fichier électoral, en corrigeant les erreurs qui ont été décelées après les élections de novembre 2011. «Dans la branche de la formation, nous avons commencé par former les Secrétaires exécutifs provinciaux, tous les Chefs d’antennes et tous les techniciens cartographes. Et, l’opération se poursuit avec les préposés à la collecte de données. Parce que cette collecte de données est une opération très importante pour les élections. Elle en est même la base... Pour éviter des conflits, la violence ou tout malentendu, il faut commencer par stabiliser la cartographie électorale. C'est-à-dire, bien situer les sites de vote pour éviter l’égarement des électeurs», a-t-il souligné.
Cette démarche de la CENI vise, selon lui, à crédibiliser les élections à venir, en commençant par les locales. Car, dit-il, on ne peut pas parler de la décentralisation sans que la démocratie ne soit vécue à la base. C’est-à-dire, à partir de différents secteurs. Tout en étant conscient des enjeux que peuvent susciter ces élections locales en termes de tensions, Onésime Kukatula a indiqué que la présente session de formation s’inscrit dans la dynamique visant à offrir au peuple congolais, des élections qui seront vues comme une fête et non comme une période des vives tensions. A ce titre, l’objectif visé est de permettre de répondre à cette préoccupation. Celle d’offrir donc aux congolais un processus électoral de qualité ayant une vision participative et mettant toutes les parties prenantes à profit.
Pour Spartacus Kabala, Superviseur de la formation, la CENI s’emploie à former 91 préposés à la collecte de données pour qu’à l’issue de cette formation de 5 jours, ces agents soient déployés d’une part, dans les groupements et d’autres parts, dans les différents quartiers de la ville de Kenge, pour s’assurer de l’état des lieux des sites de vote. Cette formation de 5 jours est partie du mercredi 26 février au dimanche 2 mars 2014.
Au crépuscule, le Rapporteur Adjoint est parti de Kenge en ayant le cœur net sur le bon déroulement de cette formation qui a été dispensée dans les locaux de l’Institut supérieur d’études agronomiques (ISEA) de cette ville.
Dido Nsapu
Le direct