Le feuilleton de la « Caravane de la paix », que Vital Kamerhe et ses camarades de l’Opposition devaient conduire à l’Est et au Centre du pays, est loin de connaître son épilogue. Un nouvel épisode a été enregistré hier mercredi 05 février 2014, à la suite du retour manqué de l’intéressé à Kinshasa, en raison des ennuis mécaniques qu’a connus, au départ de l’aéroport international de N’Djili, l’avion qui devait le ramener dans la capitale.




Entre-temps, cadres et militants de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) s’était mobilisés massivement en vue de réserver un accueil délirant à leur leader, qui devait venir de Bukavu, après un séjour de deux semaines dans cette ville. Ils sont rentrés déçus et furieux, convaincus d’un coup fourré signé par les décideurs politiques du pouvoir en place à Kinshasa. Alors qu’ils campaient dans le périmètre des installations aéroportuaires depuis le début de l’après-midi, ils ont appris des passagers qui venaient d’être débarqués d’un Fokker de CAA qui devait assurer la liaison Kinshasa-Bukavu via Kindu et retour, que l’avion était cloué subitement au sol à la suite d’ennuis techniques. Or, c’est cet appareil qu’attendait Kamerhe au chef-lieu du Sud-Kivu, en vue de revenir dans la capitale, comme annoncé depuis plusieurs jours.

Fous de colère, les membres de l’UNC ont aussitôt pointé un doigt accusateur vers le pouvoir en place à Kinshasa. A les en croire, l’histoire de panne d’avion serait un stratagème pour empêcher leur président de rentrer à Kinshasa rendre compte des succès récoltés par sa « Caravane de la paix » à Butembo, Beni, Nyiragongo et Goma, ainsi que des incidents survenus à Bukavu, où les forces de l’ordre ont délibérément bloqué la tournée provinciale de Vital Kamerhe.

A en croire le staff de l’UNC, plusieurs militants habillés aux couleurs de leur parti ont été arrêtés par la police sur le chemin du retour, alors qu’ils cherchaient à regagner paisiblement leurs domiciles, après la douche froide de l’après-midi.

CAA : Fokker réellement en panne

Réagissant à ce qui s’est passé mercredi après-midi sur le tarmac de l’aéroport international de N’Djili, une source proche de la société CAA a confirmé la version de la panne, insistant sur le fait que celle-ci a été constatée sur le tarmac même, au moment où le commandant du Fokker s’apprêtait à faire le taxi, avec des passagers à bord. Compte tenu de cet imprévu, ceux-ci ont été priés de reprendre leurs places dans le bus qui les avait amenés à l’aéroport, en vue de se faire rembourser les frais de taxi au siège de la société.

La même source a indiqué que la panne ayant été réparée en fin d’après-midi, les passagers ayant raté le vol d’hier pourraient s’envoler ce jeudi pour Kindu et Bukavu. De même, ceux réservés à partir de ces deux villes pourraient joindre la capitale dans l’après-midi du même jour. D’où, si Vital Kamerhe tient à rentrer à Kinshasa, il pourrait le faire ce jeudi. Bref, le président de l’UNC n’était pas l’unique victime de la panne du Fokker, comme tentent de le faire croire certaines langues.

                        Kimp

RADIO Le direct
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top