En criminalisant, par des complots organisés ou ourdis par lui-même, le pouvoir de Kabila, tout en se proclamant de l’opposition à Kabila alors que celui-ci est à la fin de son mandat et qu’il ne peut se représenter vu la constitution.
Quelles sont les réelles intentions de Vital Kamerhe, un politicien alimentaire et narcissique? Bien malin qui pourrait y répondre, tellement l’auteur de “Pourquoi j’ai choisi Kabila” brouille les pistes et donne l’impression de quelqu’un qui recherche encore ses marques. S’il lui arrive, à l’occasion, de décocher des flèches à l’endroit du pouvoir, il n’hésite pas, cependant, à cibler l’opposition, provoquant ainsi une levée de boucliers. Alors que certains le croient sincère dans sa démarche, ses détracteurs, eux, le jugent opportuniste.
Les propos tenus sur RFI le 15 juin 2013 dernier par celui dont le statut d’opposant n’est vieux que de moins de 2 ans, sont restés dans le même registre, tant ses faits, liés à son verbe d’égocentrique, versent dans une logique de brouille gratuite du pays.
1) En criminalisant, par des complots organisés ou ourdis par lui-même, le pouvoir de Kabila, tout en se proclamant de l’opposition à Kabila alors que celui-ci est à la fin de son mandat et qu’il ne peut se représenter vu la constitution, Vital Kamerhe jette de l’huile sur le feu et, de ce fait, joue le jeu de M. Kabila. Mais pour qu’elle raison ? A qui profitera les inepties et dérapages d’un homme complètement devenu hystérique, un rêveur qui pense faire avaler ses rêves d’enfant aux Congolais ? Il oublie que le peuple est devenu tellement mature qu’il a vu défiler devant lui toute la gamme des politiciens ambigus comme Vital Kamerhe. Rien de plus pour conforter ses détracteurs qui se disent dévoiler en ces termes sa vraie face : soit c’est une “taupe” de Kabila, soit il joue à la politique de la terre brûlée.
2) “Quand j’ai vu que mon ami [Joseph Kabila] et moi n’allions plus dans la même direction, j’ai décidé de le quitter”. L’intention affichée ici est de démontrer la similitude des démarches politiques entre Tshisekedi et Kamerhe. Mais parvient-il à convaincre même les analystes impartiaux? Les faits à la base du divorce entre Kamerhe et Kabila sont un secret de polichinelle. Tout le monde sait que c’est au lendemain de sa démission du perchoir de l’Assemblée Nationale que Vital Kamerhe “décide de quitter” son ami. S’il avait conservé son poste, on peut deviner où il serait à ce jour. Kamerhe est juste un commerçant reconverti en politicien alimentaire ; un homme qui ne respecte ni valeur ni règle, un traitre en puissance...
Plus tard, Jeune Afrique révélera que Vital Kamerhe était déçu que la promesse de son mentor de le nommer Premier ministre n’était pas tenue et que M. Kabila, pour sa part, aurait pris des distances par rapport à Kamerhe après avoir décelé chez lui trop d’ambitions. Ainsi donc, contrairement à ce qu’il prétend, le conflit Kamerhe-Kabila est dénué de motif idéologique ou du fond basé sur le type d’options de gouvernance. C’est une “querelle de ménage” pour cause de promesse non tenue. Une petite guéguerre entre amis pour le malheur du peuple congolais, hélas !
Cela pourrait nous faire comprendre le niveau du patriotisme chez nos prétendus hommes politiques qui ne cherchent qu’à s’enrichir illicitement sur le dos des ayant droit
3) “Kamerhe est prêt à jouer le trouble-fête aux prochaines élections”. Vital Kamerhe serait-il l’homme providentiel de 2016? La réponse est “non” pour peu que nous considérions quatre facteurs :
Primo, la Présidentielle étant à un seul tour, celui qui aura la majorité simple raflera la mise. Secundo, on se rappellera qu’en 2006 et 2011, le Kivu avait majoritairement voté pour Kabila. Tertio, le seul fief actuel de Vital Kamerhe est le Kivu. Enfin, l’arrivée “tardive” de VK dans l’opposition ne joue pas en sa faveur, sa longue collaboration avec M. Kabila impliquant qu’une partie de l’électorat lui imputera la gestion du président sortant.
En conséquence, Kabila qui ne sera plus présidentiable, on se pose la question de savoir, de tous les présidentiables, à quoi joue V.K dans sa démarche conspiratrice de vouloir chercher noise à Kabila et à déstabiliser un pays qui cherche comment sortir de toutes ces années de guerres injustes lui imposées par ses ennemis obstinés. Alors trouble-fête? Peut-être, mais pour le malheur de qui ? De Kabila ou du peuple Congolais qui observe impuissant le jeu débile d’un politicien préfabriqué dans l’anti chambre de Kabila et resté depuis lors imbu de lui-même ?
Une décennie dans l’entourage de J. Kabila ne s’oublie pas comme par un coup de baguette magique. V.K doit rendre des comptes au peuple avant de vouloir représenter celui-ci.
Il faudra plus que le verbe alléchant, berneur et accusateur ainsi que des petites manigances politiques d’un enfant à la maternelle politique qui rêve d’être un père noël sur la scène politique congolaise, à V. Kamerhe pour convaincre les simples sceptiques. Dieu sait qu’ils sont nombreux.
Le peuple congolais ne laissera plus jamais sa destinée aux mains d’un irresponsable de la trempe de Kamarhe et/ou de Tshisekedi, et, pire encore, comme du « Terminator » Honoré Ngbanda.
[La renaissance BSC]
Le direct