Ouvert le 1er avril dernier, au Grand hôtel Kinshasa, le deuxième atelier régional des praticiens de la croissance verte/Afrique a clôturé ses travaux hier toujours au Grand hôtel Kinshasa. Ce deuxième atelier a été organisé par la Banque mondiale et le Partenariat mondial LEDS (Stratégies de développement à faible émission). Ce partenariat regroupe plus de 120 pays et programmes internationaux. Cette rencontre de Kinshasa intervient après la première édition de ce forum organisée en Indonésie en juin 2013, rassemblant près de 100 praticiens de quinze pays d'Asie.


La 2ème rencontre de Kinshasa, c'est deux ateliers sur la croissance verte et sur les stratégies de développement à faible émission de gaz à effet de serre.

Pendant les trois jours de travaux, les décideurs et experts techniques de haut niveau nationaux régionaux et internationaux, ainsi que des représentants d'organisations de la Société civile (secteur privé et public, Ong) du monde de la recherche et des partenaires au développement ont discuté sur les liens entre croissance économique et gestion des ressources naturelles. Ils ont échangé des enseignements et mis en commun les meilleurs pratiques sur les stratégies de développement sobre en carbone.

Ce deuxième atelier régional organisé par la Plate-forme de croissance Verte (Green Growth Knowledge Plat-form-GGKP en anglais) avait pour thème : " Voies vers la croissance verte en Afrique ". Il a permis aux participants d'explorer la pertinence du concept de croissance verte à l'aune du contexte régional ; de faciliter le dialogue politique et le partage de connaissance entre décideurs politiques et de réfléchir aux pistes concrètes de mise en œuvre de la croissance verte.

Ce forum a été précédé le 1er avril par l'atelier régional de Partenariat LEDS en Afrique. Au cours de la 1ère journée, les experts régionaux dans les programmes de développement à faible émission de gaz à effet de serre ont identifié et planifié les activités prioritaires du Partenariat LEDS Afrique.



Discours de Eustache Ouayoro

Dans son discours d'ouverture le mercredi 2 avril, Eustache Ouayoro, directeur de pays pour la RD Congo et le Congo est revenu sur la notion de croissance verte et inclusive qui se définit comme la trajectoire économique à adopter dans le court terme pour mener au développement durable à long terme. Le développement durable étant considéré comme un ensemble de mesures concrètes qui consistent à lier croissance économique et gestion du capital naturel de l'environnement.

Pour Eustache Ouayoro, s'engager sur cette voie sous-entend des mesures politiques à prendre dans les 3 à 5 ans à venir pour rendre la croissance économique plus équitable, plus efficace, plus responsable, qui maintienne la productivité du capital et qui aide le pays à se protéger des chocs exogènes tels que les catastrophes climatiques ou une flambée des prix des denrées alimentaires. Il est revenu sur l'aspect ressources naturelles, (forêts, minerais, terres arables) du continent africain. Il a cependant déploré le retard en matière d'infrastructures. Pour lui la croissance verte peut permettre une utilisation efficiente et rentable du pactole constitué par ces ressources naturelles.

Ce discours d'ouverture lui a aussi permis de revenir sur la dernière décision prise par le conseil d'administration de la Banque mondiale d'appuyer le développement d'Inga 3, sans oublier le projet forestier PFCN qui vise à accroître la participation des populations locales et autochtones dans la gestion forestière (…).

Pour Eustache Ouayoro " la thématique de croissance verte et inclusive est un défi qui se pose à nous tous, et ce n'est qu'en travaillant ensemble, par delà les secteurs et les frontières que nous serons en mesure de mieux intégrer la croissance verte et inclusive dans les politiques nationales.

Au cours de cette journée d'ouverture, les participants se sont penchés sur des thèmes tels que : la croissance verte dans la région Afrique ; explorer son ratione avec des sessions sectorielles sur les énergies renouvelables, infrastructure et transports, gestion des impacts environnementaux de la croissance en Afrique. Quant à la journée de jeudi 3 avril, elle était axée sur la croissance verte par la pratique. Au cours d'une session sectorielle spéciale, les participants sont revenus sur la gestion des forêts dans le Bassin du Congo. Réconciliation de la croissance économique et protection de la forêt. Des thématiques diverses ont été aussi abordées dont : " Outils pour un développement résilient au climat par Marienne Fay de la Banque mondiale, gouvernance sous-nationale et climat par Scott Muller, Réforme de la fiscalité environnementale par Juerg Klarer.

Un autre volet important a été abordé autour du thème : " Vers une croissance verte inclusive, approches nationales et régionales, avant la conclusion de l'atelier.

Philippe Mbayi Wete
Le direct
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