Enfin, la Société civile remet de l’ordre dans sa boutique. C’est ce qui ressort de la tenue du dernier atelier de mise à niveau organisé la semaine dernière au centre des handicapés sur l’avenue des Huileries à la Gombe. Pour la circonstance, l’agitation qui menaçait la société civile a été battue en brèche par la détermination des uns et des autres de soigner l’image de leur structure pour plus d’efficacité. Il s’est donc agi de faire le point pour que tous les animateurs et les membres du cadre de concertation de la société civile aient, désormais, le même entendement sur cette structure.





Pour avoir la même vision sur le cadre de concertation de la société civile, sur les textes organisationnels, le fonctionnement de la nouvelle structure et ainsi éviter les malentendus, les acteurs sociaux se sont retrouvés autour de l’atelier de mise à niveau organisé la semaine dernière au centre des handicapés. Ce, avant l’installation officielle du cadre de concertation dans les provinces où les animateurs existent déjà. Question de s’adapter à la structure, à l’esprit et à la lettre des textes adoptés au forum de Theresanium ayant mis en place le cadre de concertation.
C’est de la sorte que l’on a vu face-à-face le présidium du cadre de concertation, le comité des sages, les plateformes et l’ancien bureau du forum de Theresanium. Très visiblement, tous les acteurs parlent désormais le même langage. Raison pour laquelle, des équipes seront déployées en provinces dans le but d’y installer le cadre de la concertation de la société civile. L’atelier de mise à niveau est intervenu après le premier atelier, organisé au début de l’année, de validation des actes du forum de Theresanium (statuts, règlement intérieur, acte de partenariat avec le Gouvernement et les autres partenaires internationaux). Parce qu’il fallait adapter le cadre de concertation à la nouvelle vision.
Mis en place le 22 juillet 2013, le cadre de concertation de la société civile constitue l’interface entre la société civile et ses partenaires (locaux, nationaux et internationaux), un espace d’échanges entre les acteurs de la société civile et assure la coordination entre les secteurs d’activités de la société civile appelés groupes thématiques qui sont au nombre de vingt, mais dont le Gouvernement central ne reconnaît que quinze. Il importe de relever que les deux ateliers ont été organisés sans l’appui des partenaires qui veulent s’assurer d’abord que les animateurs seront à la hauteur de leur mission.
Pour sa part, le président du comité des sages, Jean-Marie Ntantu Mey invite tous les acteurs à respecter la vision, la philosophie et les textes juridiques du cadre de concertation de la société civile. Il est aussi prévu, précise-t-il, une lettre d’adhésion pour ceux qui n’étaient pas à Theresanium. Jean-Marie Ntantu Mey demande également aux acteurs sociaux d’éviter de se comporter comme des acteurs politiques qui remettent souvent en cause ce qu’ils ont décidé. Comme quoi, l’atelier de mise à niveau coupe court aux divergences sur la mise en place du cadre de concertation de la société civile.
Car, ce cadre n’est nullement une structure concurrentielle aux plateformes. Même si, il faut malheureusement le reconnaître, les plateformes ne sont pas des structures reconnues à la société civile, mais acceptées tout de même. Car, il s’agit des organisations mises en place suivant les différentes sensibilités des personnes qui les animent. C’est pour cette raison que l’on retrouve des plateformes proches du pouvoir, de l’opposition et celles à tendance neutre … M. M.

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