* Le « la » a été donné hier à l’INSS. Maurice Tshikuya confirmé à son poste peut désormais boire du petit lait. Entre-temps, les autres mandataires restent
sur le-qui-vive. A qui donc le prochain tour ?


Une bonne nouvelle hier pour Maurice Tshikuya. L’ordonnance " porte bonheur " le maintenant à la tête de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), est tombée hier mardi 29 avril. Soit l’avant-veille de la fête du Travail, célébrée le 1er mai de chaque année. Signée en toute autre période, l’ordonnance sus-évoquée pourrait ne pas intéresser outre mesure l’opinion publique. Mais, dans le contexte actuel, la décision du Raïs présage un changement à la tête des entreprises publiques.

Aux affaires depuis la transition, les mandataires publics actuels auront battu le record de " longévité ". Tous assument leurs fonctions en qualité de Directeur général ad intérim. Tant mieux, dès lors que leurs mandats ne sont pas réglementés par la Constitution. Et donc jusqu’à ce jour, personne n’a été confirmé moyennant un acte de l’autorité suprême du pays. La période probatoire aura été longue. Et même très longue. Dans ce contexte d’usure, certains ont eu le sentiment d’être tacitement confirmés à leurs postes. D’où, toutes les raisons légitimes pour le Président de la République, de décréter la fin du règne des directeurs généraux intérimaires.
L’ordonnance présidentielle signée hier, a sans doute donné de l’insomnie aux mandataires publics concernés. Tous se comportent désormais comme " les animaux malades de la peste " du célèbre écrivain français Jean de la Fontaine. Mais dans ce cas de figure, le juste milieu est exclu. La sanction se veut extrême. Ceux des mandataires qui se sont bien comportés, seront sans doute récompensés. La sanction positive ici est leur maintien à la tête des entreprises confiées jusqu’ici à leur gestion. Par contre, les queues devront s’apprêter pour la traditionnelle cérémonie de remise et remise.
Que Maurice Tshikuya soit maintenu à la tête de l’Inpp, la décision du Raïs met toute l’opinion d’accord. Le seul critère de la vérité étant la pratique sociale, Maurice Tshikuya aura marqué son bail à l’Inpp par un Sceau-de-Salomon. Cet institut, longtemps considéré comme le fameux Château gaillard du célèbre Richard Cœur de Lion en France, a fini par créer des convoitises. L’Inpp actuel est nettement l’antithèse de ce qu’il a été voici un peu plus de dix ans. Il doit donc toute sa splendeur au dynamisme de son comité de gestion, dirigé par Maurice Tshikuya. C’est grâce à son esprit managérial que l’Inpp a déjoué tous les pronostics de sa mort certaine.
Ainsi donc, au terme de l’ordonnance signée hier, l’actuel comité de gestion de l’Inpp se présente de la manière suivante : - Dirececteur général : Maurice Tshikuya Kayembe.
Dga : Mme Claudine Ndusi Kembe
Sont nommés membres du Conseil d’administration :
François Kidima Numa (PCA)
Mota Ngaliema (membre)
Mme Patricia Ngies Skes (membre)
Modeste Bamene Ndongala (membre)
Maurice Tshikuya (membre)



L’OGEFREM, L’INSS, L’OVD, LA DGI…AUSSI
S’il était demandé à l’opinion de coter les mandataires publics intérimaires, Anatole Kikwa de l’Office de gestion de fret multimodal (OGEFREM), Agnès Mwad de l’Institut national de sécurité sociale (INSS) seraient en bonne place du palmarès. Dieudonné Lokadi de la Direction générale des impôts (DGI) , de Carole Agito de la SONAS, Matondo Mbungu du BCECO... Benjamin Wenga de l’Office de voiries et drainage (OVD), auront été côtés parmi les bons élèves de l’Ecole de la révolution de la Modernité, initiée par le Président Joseph Kabila. Sauf mauvaise foi de leurs détracteurs, ces mandataires ont donné leurs preuves dans l’exercice de leurs fonctions. En langage de foot, on dirait " qu’on ne change pas l’équipe qui gagne ".
A en juger de près, l’ordonnance présidentielle ne tombe pas comme un cheveu dans la soupe. De l’avis de plus d’un analyste, il augure le début d’une série. En interne, la décision du Chef de l’Etat tombe au moment où l’opinion attend avec impatience, la mouture du nouveau Gouvernement estampillé de cohésion nationale, annoncé depuis octobre 2013. Et, d’ailleurs, ceux des téléspectateurs ayant pris de court hier, notre confrère Jacques Mukaleng qui donnait lecture de ladite Ordonnance, ont cru qu’il était question de l’Exécutif dont question. Laurel KANKOLE

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