Les folles rumeurs ayant couru tout au long de la journée du mardi 08 avril 2014 au sujet du retour précipité à Kinshasa du gouverneur de la province de l’Equateur, Louis Alphonse Koyagialo, se sont finalement muées en réalité. L’on a appris de sources proches de son entourage, que l’intéressé a bel et bien été transféré dans la capitale le même mardi.



Aussitôt après son arrivée à l’aéroport international de N’Djili, il a été conduit à l’Hôpital du Cinquantenaire, où il a été admis. Jusqu’au moment où nous mettions sous presses hier, indiquent nos sources, il était encore interné dans cette formation médicale.

Alors que certains membres de sa famille biologique et de son cabinet contactés par Le Phare avaient soutenu que l’homme n’avait pas bougé de Mbandaka, pour des raisons que tout le monde peut deviner, l’on sait aujourd’hui qu’Alphonse Louis Koyagialo, a réellement pris l’avion pour Kinshasa. Quant à savoir s’il a voyagé à bord d’un aéronef médicalisé comme le soutenaient certaines sources, ou dans des conditions normales propres à tout passager, le quotidien de l’avenue Lukusa n’a pu obtenir la moindre précision.

S’agissant du mal qui l’a obligé à venir se faire soigner loin de Mbandaka, les spéculations vont bon train. Pendant que son entourage fait état d’effets secondaires liés à la prise des médicaments contre le paludisme, certaines sources soutiennent la version de la rechute en rapport avec des ennuis cardiaques.

D’aucuns pensent qu’au-delà d’un banal malaise lié à un traitement antipaludéen, il pourrait s’agir de sérieux ennuis de santé pour le gouverneur de l’Equateur. Le choix de l’Hôpital du Cinquantenaire pour la prise en charge de Louis Alphonse Koyagialo pousse à croire que sa famille comme le gouvernement central ne voudraient rien négliger.

L’internement de cette autorité provinciale dans ce centre médical constitue aussi un signal fort de la détermination du gouvernement à limiter le plus possible les cas de transfert des compatriotes malades à l’étranger. Il est à espérer que le patron de l’administration provinciale de l’Equateur va bénéficier d’un suivi médical à la mesure des attentes de sa famille biologique, des autorités nationales et de ses administrés.

Jusque-là, l’optimisme est de mise au regard de la haute qualification du personnel soignant et de la très haute technologie des équipements. Le souhait de beaucoup est que Koyagialo puisse se rétablir dans le meilleur délai et retrouver son poste de travail à la tête du gouvernorat de l’Equateur, où son mandat tarde à démarrer.

On rappelle que dès sa prise de fonction, il y a sept mois, il avait dû quitter précipitamment Mbandaka pour Kinshasa, pour raison de santé, avant d’être transfert en Afrique du Sud. Il avait fallu six mois de soins pour qu’il puisse se refaire une nouvelle santé. Rentré au chef-lieu de l’Equateur le samedi 15 mars, dans une ambiance de forte tension entre lui et le vice-gouverneur, il n’a pu gérer les affaires de la province que l’espace d’un mois.

La longue indisponibilité de Koyagialo place l’Equateur dans une sorte d’interminable transition contre la fin du mandat de Jean-Claude Baende et le début de celui de son successeur.

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