*21 avril 1969- 21 avril 2014 : il y a 45 ans naquit MUKANGI Déesse, ancienne chanteuse du groupe Anti Choc dont le fondateur et patron n’est autre que Grand père Benz Bozi Boziana.
D’après les dernières nouvelles à notre possession, Déesse MUKANGI a élu domicile à Los Angeles, aux Etats-Unis, où elle mène paisiblement sa vie de couple en famille avec ses enfants et son époux.


Depuis 2003, la chanteuse congolaise s’est convertie, en abandonnant la musique populaire pour servir Jésus-Christ, toute sa vie. Elle évolue, désormais, dans la musique du genre gospel, dans une église aux Etats-Unis. Raison pour laquelle, elle a même changé complètement de nom. On l’appelle depuis ‘‘la sœur Kimia Mukangi’’. Sous cette appellation, l’ex-vedette de l’Anti-Choc a réalisé un opus intitulé «Nzambe aza mokonzi».

Rappelons que Mukangi Déesse a quitté Kinshasa depuis 1991 pour s’installer en France. A son arrivée en Europe, elle a pu réaliser trois albums dont «Petite Déesse» qui est sorti en 1992. Tous ces opus sont malheureusement passés inaperçus aux yeux de mélomanes. La chanteuse va de nouveau renouer avec son mentor Bozi Boziana. Cet amour a été sanctionné par un disque de ​​4 titres primé du nom de «Bana Saint-Gabriel».

En 2000, elle a prêté sa voix au Général Défao dans son album «Nessy de London», avec la participation de Nyboma Canta. Déesse a été jouée le rôle de la voix principale sur le titre «Tupendane» dans l'album «Karamba».

En 2001, Mukangi Déesse a resurgi avec une compilation musicale dénommée «Safari Sœurs».

Son dernier album solo dans la musique populaire a été édité en 2002. Il portait le titre de «Lettre Anonyme» avec 11 chansons dont « Saida » a été chantée en duo avec Papa Wemba.

Chantant en swahili, lingala et français, elle a été aussi plusieurs fois sollicitée pour les featuring avec des nombreux groupes congolais basés à Paris et pour les concerts à Londres.

Finalement, elle s’est décidée de se marier à un sujet antillais avec qui ils ont fondé un foyer et vivent désormais aux pays de l’Oncle Sam.

A la voix de la sirène et vedette incontournable, Mukangi Déesse a fait la pluie et le beau temps dans la musique congolaise au début des années 90.

Née à Kisangani, dans la province Orientale, elle a, finalement, grandi à Kinshasa, la capitale. À l'âge de 18 ans, elle intègre le groupe Anti -Choc après qu'elle se soit séparée des Etoiles Chocs.

Danseuse et chanteuse impressionnante, elle avait mis tout son cœur et son âme pour le succès de l’Anti-Choc où elle a fait ses preuves dans des chansons succulentes du groupe cher à Grand père. Entre autres, «Sisi», «La sirène», «Bambanda», «Bandoki», «Nakeyi», «La Vie», «Doukouré», «Réalité», «Tchakou », «Déception», «Illusion d'amour» et «Galilée».

Passionnée de l’art d’Orphée depuis son jeune âge, la belle Mukangi est une artiste complète. A la fois danseuse et chanteuse de talent, elle a joué un rôle prépondérant à l’attaque chant et surtout aux spectacles dans Anti-Choc. Sa double casquette a fait d’elle une grande star populaire qui a marqué le public. Elle a été au cœur de la chorale et du répertoire de l’Anti Choc. Sa prouesse artistique a incarné l’image d’une génération des talents féminins à l’époque du Zaïre (RDC), après la génération Mbilia Bel, Tshala Muana…

On ne peut jamais parler du parcours de Grand père Boziana sans évoquer le nom de Déesse Mukangi, devenue la Sr. Kimia. Car, sa voix immortelle est devenue à nos jours la référence des voix féminines dans l’histoire de l’orchestre Anti-Choc.

Jordache Diala

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