Initialement prévu pour ce mardi 22 avril 2014, le dépôt de la pétition de la plate-forme « Sauvons la RDC » contre l’abbé Malumalu interviendra ce jeudi 24 au siège de l’Assemblée Nationale, au Palais du peuple, ainsi qu’à celui de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), à Gombe. Le document devrait être remis, sauf imprévu, entre les mains d’Aubin Minaku pour le compte de la Chambre basse du Parlement et de l’Abbé Malumalu en personne pour le cas du « pouvoir organisateur » des élections.

Selon Martin Fayulu, Coordonnateur des FAC (Forces Acquises au Changement), lesquelles travaillent en synergie avec l’UNC (Union pour Nation Congolaise) et la Société Civile, le changement de calendrier est lié à l’organisation des obsèques de Justin Marie Bomboko lundi et mardi au Palais du Peuple. La même source a indiqué que les pétitionnaires ont réussi à réunir plus de 50.000 signatures, conformément aux prescrits de la Constitution. Mais, cela n’a pas été aisé, en raison de la traque des pétitionnaires par les forces de l’ordre, sur toutes les places publiques de Kinshasa et de l’arrière-pays. Plusieurs fois arrêtés, maltraités puis relâchés, ils ont persisté dans leur démarche jusqu’au bout, perdant au passage des biens personnels.
On rappelle que les affiliés de « Sauvons la RDC » exigent la démission de l’Abbé Apollinaire Malumalu de la présidence du Bureau de la CENI pour plusieurs raisons, notamment son manque de neutralité et d’indépendance vis-à-vis de la Majorité Présidentielle, la volonté de son institution de vouloir imposer le « suffrage indirect » au peuple congolais pour les élections des députés provinciaux, en violation de l’article 197 de la Constitution, de chercher à prolonger le mandat de l’actuel Chef de l’Etat en violation de l’article 220 de la Constitution, bref de vouloir commettre un second hold-up électoral, comme en novembre 2011.
C’est pour barrer la route à de nouvelles fraudes électorales que « Sauvons la RDC », indiquent ses animateurs, s’oppose énergiquement à la présence de l’abbé Malumalu à la tête de la CENI, dont la feuille de route, présentée le 30 janvier 2014 à l’Assemblée nationale, lors de sa session extraordinaire de janvier, contient un agenda caché. Ce document, selon l’analyse de Martin Fayulu et ses compagnons, est élaboré pour favoriser le noyautage du souverain primaire à l’occasion du processus électoral de 2013-2016.


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