*Ils se promènent au nom du Ministre de la culture et arts, alors que ce dernier n’y est pour rien. Trafic d’influence ! Pourquoi ? Parce qu’ils veulent s’ingérer dans la gestion et le fonctionnement de la SOCODA (Société congolaise de droits d’auteurs et droits voisins). Qui ? Il s’agit de certains collaborateurs du ministre de tutelle. Les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets, la SOCODA doit être épargnée de tout trafic d’influence et de toute ingérence des cadres du ministère de tutelle comme on a eu à le déplorer dans le passé dans la gestion de la défunte SONECA.



Au moment où les politiques attendent leur sort dans le gouvernement de cohésion nationale qui s’annonce volcanique, voilà que les «vautours» veulent nuire à l’image du Ministre de la culture et arts au profit de leurs intérêts égoïstes, et au détriment des artistes.

Pas plus tard que la semaine écoulée, renseignent des sources proches de cette structure, des hommes venant du cabinet du ministre ont pris d’assaut les bureaux de la SOCODA à Kinshasa en utilisant des arguments du genre ‘‘Droit de regard sur le fonctionnement pour éviter des dérapages…’’. Ils voudraient faire main basse sur la gestion de la nouvelle société des droits. Ils croient être toujours à l’époque du Zaïre où certains prédateurs ont fait de l’ex-SONECA un service spécialisé du ministre de tutelle, jusqu’à sombrer corps et biens. Or, l’actuel patron de la culture et arts est un homme intègre. Il a toujours fait preuve de droiture et respecte la SOCODA. Aussi, est-il important de rappeler que cette nouvelle structure de gestion et de répartition de droits d’artistes est une société coopérative privée, dotée de personnalité juridique telle que le stipule l’Ordonnance n°11/022 du 18 mars 2011 portant autorisation de sa création. D’ailleurs, le Ministre de tutelle n’a cessé de rappeler que ‘‘le Gouvernement accompagne la SOCODA mais il ne la gère pas’’.

Pour preuve, dans sa lettre n°294/ CAB/MIN/JSCA/2014, certifiant l’accusé de réception du procès-verbal de la réunion du Conseil d’administration de la SOCODA du 03 mars 2014, le ministre n’a fait que prendre acte de la commission préparatoire des documents nécessaires en vue de la convocation prochaine d’une Assemblée Générale de sociétaires. Loin de lui l’esprit d’immixtion dans la gestion de cet organisme. Par contre, le patron de la culture et arts a exhorté les membres de ladite Commission de travailler d’arrache-pied pour permettre la tenue de cette assemblée générale, dans les meilleurs délais.

Connaissant le sens de rigueur de l’actuel Ministre de la Culture et des Arts, les musiciens et autres créateurs des œuvres de l’esprit restent encore convaincus que l’autorité de tutelle ne laissera pas des collaborateurs véreux se servir de leur position ainsi que leurs entrées, pour s’ingérer dans la gestion de la SOCODA. Surtout que depuis son démarrage officiel en mai 2013, cette nouvelle société de droits d’auteurs fait preuve de transparence et de gestion efficiente dans la perception et répartition de droits des artistes.

Très dynamique, son comité de gestion travaille d’arrache-pied afin que les ayant droits parviennent à survivre grâce à leurs créations artistiques.

Comme en témoigne la signature, il y a quelques mois, du contrat de partenariat entre la société belge SABAM et la SOCODA. Ce partenariat a permis à la partie congolaise de réunir une quotité importante dans son compte. raison pour laquelle, elle a, d’ailleurs, procédé à la première répartition de droits locaux et étrangers à une centaine d’artistes congolais, en décembre dernier. Ce geste a été un signal fort de la bonne lancée de la SOCODA, qui gagne la confiance auprès des créateurs congolais. Car, ces derniers n’avaient plus vécu cela depuis des années. On se souvient encore que plusieurs bénéficiaires ont même déclaré à la presse que c’était pour la première fois qu’ils touchaient le fruit de leurs œuvres ! Parmi ces bénéficiaires, on a même vu des veuves et orphelins des artistes déjà décédés.

Puisque l’espoir étant à nouveau permis grâce à la SOCODA, les artistes pensent que tout comportement démobilisateur et susceptible de renouer avec les pratiques décriées du passé ne doit plus avoir de la place au sein de cette nouvelle société. Aussi, comptent-ils sur le soutien attentif du Premier Ministre et du Ministre de tutelle.

Gare aux prédateurs !

JDL
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