Après sa mise en examen pour «trafic d'influence», «recel de violation du secret professionnel» et «corruption», Nicolas Sarkozy avait admis dans une interview télévisée que le juge à la cour de cassation Gilbert Azibert avait tenté d'obtenir un poste grâce à ses relations. Mais l'ex-président de préciser qu'il n'avait «pas fait cette démarche». Ce samedi, le journal «Le Monde» publie des extraits des conversations de l'intéressé avec son avocat, Me Herzog, qui semblent contredire en partie ses propos.




«Il m'a parlé d'un truc sur Monaco, parce qu'il voudrait être nommé au tour extérieur», lance Thierry Herzog au téléphone avec «Paul Bismuth», le nom d'emprunt de Nicolas Sarkozy qui, se sachant écouté, s'était procuré un mobile avec cette identité. Et son interlocuteur de répondre: «Je l'aiderai (...) Moi, je le fais monter (...) Appelle-le aujourd'hui en disant que je m'en occuperai parce que moi je vais à Monaco et je verrai le prince.»


Changement brutal de discours

Dans une autre conversation, Thierry Herzog aurait fait savoir à Nicolas Sarkozy, qu'«il (le juge Azibert, ndlr) a bien bossé, hein! (...) Et surtout, ce qu'il a fait, c'est le truc à l'intérieur». Le «truc à l'intérieur» est, suppose «Le Monde», le fait d'avoir recueilli pour Nicolas Sarkozy des informations sur une procédure en cours dans laquelle l'ex-chef de l'Etat était cité, l'affaire Bettencourt. C'est d'ailleurs sur ses soupçons qu'une enquête pour «trafic d'influence» avait été ouverte.


Le 24 février, Nicolas Sarkozy explique à son avocat que son intervention est imminente: «Tu peux lui dire que je vais faire la démarche auprès du ministre d'Etat demain ou après-demain». Le lendemain, les choses se précisent encore: «Je voulais te dire, pour que tu puisses le dire à Gilbert Azibert, que j'ai rendez-vous à midi avec Michel Roger, le ministre d'Etat de Monaco (...) Je (...) Lire la suite sur LeParisien.fr
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