*Ils ne veulent rien entendre. Surtout pas d’une quelconque assistance technique de leur entreprise par une firme française dénommée: « Aéroport de Paris Ingénierie (ADPI). Ils ont, à cet effet, lancé de signaux alarmants, en direction du Gouvernement pour ne pas se laisser prendre dans une aventure grossière qui risquerait d’entamer l’équilibre de la RVA, leur patrimoine commun.


Ils, ce sont les travailleurs de la Régie des Voies Aériennes (RVA), rangés derrière la Force Syndicale Congolaise (FSC), pour ramener le Gouvernement de la République à ne point accepter de confier l’assistance technique de leur entreprise à la firme ci-haut citée.
Pour manifester ouvertement leur ras-le-bol, les agents de Kinshasa observent, depuis le vendredi 25 juillet dernier, un mouvement de grève.
Ainsi, par la bouche de M. Trésor Kapia, Secrétaire général de la FSC, les travailleurs dénient la qualité d’expertise de certains techniciens de l’ADPI, envoyés actuellement à la RVA pour remplacer les cadres congolais.
D’après eux, ces techniciens ont étalé à la surface, leur limite et demeurent moins qualifiés par rapport aux Congolais qu’ils tiennent, coûte que coûte, à remplacer dans des postes organiques.
Sans tergiverser, ces agents revendiquent principalement l’annulation de la décision du Gouvernement, confiant l’assistance technique de leur entreprise à cette firme étrangère.
Auparavant, dans une déclaration publiée jeudi 10 juillet 2014, les syndicalistes affirmaient garder un mauvais souvenir de la gestion de leur entreprise par cette firme, entre 2008 et 2010, au cours de laquelle, l’on a récolté de résultats moins performants.
Pis encore, ces travailleurs en colère accusent le Gouvernement de vouloir, à travers son projet, scinder la RVA.
Partant, Trésor Kapia s’engage résolument à aller jusqu’au bout de sa démarche. Sans quoi, on ne parlera pas de sitôt de la reprise du travail à la RVA: «Nous demandons que l’employeur apure les arriérés de salaire de toutes les entités de l’intérieur, des arriérés liées au paiement tardif du Smig et celles de toutes les cotisations syndicales», a-t-il déclaré.
En outre, plaide-t-il en faveur de la signature de la Convention collective révisée et l’apurement des décomptes finals d’environs 800 agents décédés, retraités ou encore, licenciés illégalement.
Les questions liées aux cas de travailleurs révoqués et dégradés sans raison, sont reprises également dans le cahier des charges, présenté par le Secrétaire Général de la FSC.
C’est pourquoi, envisage-t-il la création d’une Commission ad hoc, pour résoudre, au cas par cas, toutes ces questions.
En ce qui concerne les soins de santé, il déplore le manque d’une prise en charge appropriée dont les agents de la RVA ont cessé de bénéficier depuis de lustres.
Eugène Khonde

Le direct
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