Dans une déclaration rendue publique le jeudi 3 juillet 2104, la Ligue congolaise des partis libéraux de l’opposition extraparlementaire, LCPL, a exprimé son approbation pour la révision constitutionnelle. Me Lumuna Ndubu, porte-parole de ce regroupement politique, est parti des principes juridiques pour affirmer que la Constitution est une loi, une œuvre humaine, qui doit subir une modification. Pour lui, même les dispositions rigides sont susceptibles d’amendement.






 Citant explicitement l’article 220, dont le libellé interdit tout tripatouillage de la forme républicaine de l’Etat, du suffrage universel direct et du nombre des mandats du Chef de l’Etat, Lumuna Ndubu est d’avis que cette disposition ne peut-être amendée que si la procédure qui avait prévalu à l’élaboration de la Constitution est respectée. Sur un autre registre, la LCPL demande au Président de nommer le Gouvernement de cohésion nationale pour éviter un vide juridique. Dans le même ordre d’idée, il insiste sur la recommandation des Concertations Nationales qui exige le renouvellement de l’administration de la Ceni. Se prononçant sur le calendrier électoral, Me Lumuna Ndubu soutient l’organisation des élections locales, municipales urbaines comme prévue par les travaux des Concertations Nationales.

Voici in extenso la position de la LCPL sur ces questions brûlantes de l’heure.

POSITION DE LA LIGUE CONGOLAISE DES PARTIS LIBERAUX DE L’OPPOSITION EXTRAPARLEMENTAIRE FACE AUX REALITES DE L’HEURE
Avant toute chose, je tiens à préciser que l’opposition politique congolaise est parlementaire et extraparlementaire.
La Ligue Congolaise des Parties Libéraux est un regroupement de l’opposition extraparlementaire enregistrée au Ministère ayant les Affaires intérieures dans ses attributions sous l’arrêté ministériel n°003/2002 du 09 janvier 2002. Elle est membre du Méga regroupement politique dénommé ‘’Opposition Républicaine’’ ayant pour autorité morale Monsieur Léon Kengo WA DONDO. Elle comprend aujourd’hui 15 partis politiques reconnus par l’Etat Congolais.
  1. AU SUJET DE LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
A ce sujet, la Ligue Congolaise des Partis Libéraux de l’opposition extraparlementaire estime qu’étant une loi, la constitution du 16 Février 2006 est susceptible de révision et ce en vertu du principe juridique de « Non immuabilité des lois » qui signifie que toute loi peut être révisée si les circonstances l’exigent. Quant aux dispositions rigides dites verrouillées dont l’article 220. Elles ne peuvent être amendées que si la procédure qui avait prévalu à l’élaboration de la constitution est respectée.
  1. A PROPOS DU GOUVERNEMENT DE COHESION NATIONALE
La Ligue Congolaise des Partis Libéraux de l’opposition extraparlementaire demande au Président de la République KABILA KABANGE, Chef de l’Etat de nommer sans tarder ce gouvernement par respect de son engagement y afférent pris en date du 23 octobre 2013 devant le Parlement réuni en Congrès c’est-à-dire devant le peuple congolais et en présence de la communauté Internationale. C’est aussi pour éviter qu’il ne remette lui-même en cause la cohésion nationale qu’il avait sollicité et obtenue et grâce à laquelle les FARDC ont bouté dehors les M23 et d’autres forces négatives avec le concours appréciable de la MONUSCO.
  1. QUANT A LA QUESTION ABBE MALU MALU PRESIDENT DE LA CENI ET DES MEMBRES DU BUREAU DE CELLE-CI
Sur cette question, la Ligue Congolaise des Partis Libéraux de l’opposition extraparlementaire rappelle qu’une résolution des concertations nationale parle de renouvellement de l’administration de la CENI. Ce qui signifie que c’est l’ensemble des membres du bureau qui sont concernés et non pas d’un seul individu quel que Président soit-il.
De deux choses l’une : ou tout le bureau démissionne et MALU MALU avec lui ou inversement.
  1. DU CALENDRIER ELECTORAL
La Ligue Congolaise des Partis Libéraux de l’opposition extraparlementaire estime qu’il faudrait organiser les élections locales, municipales et urbaines comme l’exige une résolution des concertations nationales d’abord qui constituent les arriérés électoraux de 2011.
De plus, tant que la querelle relative à cette question perdure, le risque de dépassement des mandats s’approche.
Fait à Kinshasa, le 03/07/2014
Pour la LCPL
Me LUMUNA NDUBU
Porte-parole
Le direct
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