Seulement, ils ont été stoppés et neutralisés, après avoir tenté de résister. Qui étaient-ils ? D’où sont-ils venus ? Quelle était leur revendication ? A toutes ces questions, Mende dit attendre le rapport des services spécialisés, qui viendra d’un moment à l’autre ou d’un jour à l’autre. ‘‘Les rapports seront faits par les services qui sont en train de boucler l’enquête que cet incident a déclenchée. Nous informerons le public des problèmes d’identification, de bilan, et tout le reste’’, a-t-il déclaré. Pour sa part, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa invite ses administrés à vaquer librement à leurs occupations. Il a saisi cette opportunité pour lancer une mise en garde à l’endroit des manipulateurs, avant d’appeler les Kinois à faire confiance aux autorités.
Kinshasa, Capitale de la RD-Congo a connu hier, mardi 22 juillet 2014, un mouvement en deux temps saccadés. Des coups de feu ont été entendus en début d’après-midi, au Camp Tshatshi, dans la Commune de Ngaliema.
A en croire des sources officielles, ‘‘un groupe d’intrus aurait voulu faire une irruption dans l’enceinte du camp Tshatshi. Ils étaient en armes. Ils avaient des pistolets, ils avaient des machettes. Ils ont naturellement été stoppés parce que c’est un site stratégique, c’est le siège du ministère de la Défense. Ils ont résisté. Ils ont été neutralisés…’’.
Faux mouvements
Ce mouvement, comme on pouvait s’y attendre, et c’est un réflexe prudentiel, a mis Kinshasa en sens dessus-dessous.
Dans un premier temps. L’information circulant à la vitesse de l’éclair, les NTIC aidant, il y a eu panique générale. Il fallait, alors vite, se mettre à l’abri. On ne sait jamais ! Ceux qui avaient des véhicules n’ont eu que le temps de fermer leurs bureaux, avant de prendre l’unique direction, celle de la maison. Les commerces ont fermé en catastrophe. Des taxis et taxis-bus se sont raréfiés, des embouteillages se sont créés, laissant libre voie au seul téléphone, qui a fonctionné à plein régime. Parce qu’il fallait soit alerter les siens, prévenir ou encore avoir les nouvelles de positionnement de tel ou tel autre membre de famille ou ami.
Deuxième temps. C’est en début de la soirée, vers 17h30, voire 18h00 que le calme est revenu, une fois les artères principales libérées des bouchons, chacun étant arrivé chez soi. On pouvait alors, en toute quiétude, suivre les différents messages des autorités tant nationales que provinciales.
D’abord, l’appel au calme de l’Exécutif Central lancé par Lambert Mende Omalanga, son Porte-parole. ‘‘L’essentiel, pour l’instant, c’est qu’il faut que nos compatriotes cessent de paniquer. Ce n’est pas parce qu’il y a un coup de feu, qu’il faut fuir, quitter là où on est pour aller ailleurs…’’.
Appel au calme
Dans un message radiotélévisé, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa a, pour sa part, confirmé les faits, en soutenant que des inciviques ont tenté de perturber la paix des Kinois, mais en peu de temps, soit une trentaine de minutes, ils ont été neutralisés par les Fardc et la Police nationale congolaise. Kimbuta Yango a, en outre, rassuré que le processus de capture de ces assaillants est lancé. Raison pour laquelle, il invite, pendant ce temps, les kinois à vaquer librement à leurs occupations. Enfin, l’autorité urbaine met en garde les manipulateurs qui, généralement, amplifient la situation, en partant de petits incidents, pour entretenir la confusion susceptible d’alimenter des foyers de troubles inutiles dans les esprits des paisibles citoyens.
Investigations lancées
Pour ce qui est de l’identité de ces hors-la-loi, le Ministre des médias, relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, soutient qu’‘‘on est en train de les identifier. Ça prend du temps, ce sont des services spécialisés qui s’occupent de cela. Nous attendons un rapport d’un moment à l’autre, d’un jour à l’autre…les rapports seront faits par les services qui sont en train de boucler l’enquête que cet incident a déclenchée. Nous informerons le public des problèmes d’identification, de bilan et de tout le reste’’.
Exploits honteux
Il faut tout de même reconnaître que la panique des kinois est tout à fait justifiée. Surtout lorsqu’on sait qu’ils ont encore frais en mémoire les événements du 30 décembre dernier sur le même site, le Camp Tshatshi, et d’autres sites de la ville et du pays qui ont causé morts d’hommes mais dont le rapport d’enquêtes se fait toujours attendre. Le 28 février 2012, d’autres assaillants présentant les mêmes types de caractéristiques avaient osé, pour des raisons obscures, de viser la résidence du Chef de l’Etat. Ce sont des exploits honteux qui, malheureusement, rappellent d’autres épisodes, tout au long de vicissitudes ayant émaillé, dans un passé récent, l’histoire politico-militaire de la RD. Congo.
Hauts faits exigés
La bravoure des Fardc et de la Police Nationale Congolaise qui, du reste, a été saluée, lors de la fête du 30 juin 2014 par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, devrait, en principe, se poursuivre et se consolider. Après la victoire sur les rebelles du M23, la traque organisée contre les groupes armés nationaux et étrangers dans les Kivu, les Forces loyalistes sont de nouveau placées devant leurs responsabilités. Elles sont tenues, quoi qu’il en soit, d’imposer leur supériorité militaire sur toute la ligne, pour garantir la paix et la sécurité au peuple congolais. Elles devraient, également, multiplier des hauts faits d’armes de telle sorte que la RD. Congo dont l’hospitalité légendaire et la porosité de ses frontières ont favorisé, des décennies durant, quelques promenades de santé de tous les aventuriers porteurs d’armes dans l’Est ou au Nord-Est de son territoire, puisse, un beau jour, retrouver son étoile brillante, celle d’une nation éprise de paix, celle d’un vrai géant au cœur de l’Afrique noire.
Kinshasa, Capitale de la RD-Congo a connu hier, mardi 22 juillet 2014, un mouvement en deux temps saccadés. Des coups de feu ont été entendus en début d’après-midi, au Camp Tshatshi, dans la Commune de Ngaliema.
A en croire des sources officielles, ‘‘un groupe d’intrus aurait voulu faire une irruption dans l’enceinte du camp Tshatshi. Ils étaient en armes. Ils avaient des pistolets, ils avaient des machettes. Ils ont naturellement été stoppés parce que c’est un site stratégique, c’est le siège du ministère de la Défense. Ils ont résisté. Ils ont été neutralisés…’’.
Faux mouvements
Ce mouvement, comme on pouvait s’y attendre, et c’est un réflexe prudentiel, a mis Kinshasa en sens dessus-dessous.
Dans un premier temps. L’information circulant à la vitesse de l’éclair, les NTIC aidant, il y a eu panique générale. Il fallait, alors vite, se mettre à l’abri. On ne sait jamais ! Ceux qui avaient des véhicules n’ont eu que le temps de fermer leurs bureaux, avant de prendre l’unique direction, celle de la maison. Les commerces ont fermé en catastrophe. Des taxis et taxis-bus se sont raréfiés, des embouteillages se sont créés, laissant libre voie au seul téléphone, qui a fonctionné à plein régime. Parce qu’il fallait soit alerter les siens, prévenir ou encore avoir les nouvelles de positionnement de tel ou tel autre membre de famille ou ami.
Deuxième temps. C’est en début de la soirée, vers 17h30, voire 18h00 que le calme est revenu, une fois les artères principales libérées des bouchons, chacun étant arrivé chez soi. On pouvait alors, en toute quiétude, suivre les différents messages des autorités tant nationales que provinciales.
D’abord, l’appel au calme de l’Exécutif Central lancé par Lambert Mende Omalanga, son Porte-parole. ‘‘L’essentiel, pour l’instant, c’est qu’il faut que nos compatriotes cessent de paniquer. Ce n’est pas parce qu’il y a un coup de feu, qu’il faut fuir, quitter là où on est pour aller ailleurs…’’.
Appel au calme
Dans un message radiotélévisé, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa a, pour sa part, confirmé les faits, en soutenant que des inciviques ont tenté de perturber la paix des Kinois, mais en peu de temps, soit une trentaine de minutes, ils ont été neutralisés par les Fardc et la Police nationale congolaise. Kimbuta Yango a, en outre, rassuré que le processus de capture de ces assaillants est lancé. Raison pour laquelle, il invite, pendant ce temps, les kinois à vaquer librement à leurs occupations. Enfin, l’autorité urbaine met en garde les manipulateurs qui, généralement, amplifient la situation, en partant de petits incidents, pour entretenir la confusion susceptible d’alimenter des foyers de troubles inutiles dans les esprits des paisibles citoyens.
Investigations lancées
Pour ce qui est de l’identité de ces hors-la-loi, le Ministre des médias, relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, soutient qu’‘‘on est en train de les identifier. Ça prend du temps, ce sont des services spécialisés qui s’occupent de cela. Nous attendons un rapport d’un moment à l’autre, d’un jour à l’autre…les rapports seront faits par les services qui sont en train de boucler l’enquête que cet incident a déclenchée. Nous informerons le public des problèmes d’identification, de bilan et de tout le reste’’.
Exploits honteux
Il faut tout de même reconnaître que la panique des kinois est tout à fait justifiée. Surtout lorsqu’on sait qu’ils ont encore frais en mémoire les événements du 30 décembre dernier sur le même site, le Camp Tshatshi, et d’autres sites de la ville et du pays qui ont causé morts d’hommes mais dont le rapport d’enquêtes se fait toujours attendre. Le 28 février 2012, d’autres assaillants présentant les mêmes types de caractéristiques avaient osé, pour des raisons obscures, de viser la résidence du Chef de l’Etat. Ce sont des exploits honteux qui, malheureusement, rappellent d’autres épisodes, tout au long de vicissitudes ayant émaillé, dans un passé récent, l’histoire politico-militaire de la RD. Congo.
Hauts faits exigés
La bravoure des Fardc et de la Police Nationale Congolaise qui, du reste, a été saluée, lors de la fête du 30 juin 2014 par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, devrait, en principe, se poursuivre et se consolider. Après la victoire sur les rebelles du M23, la traque organisée contre les groupes armés nationaux et étrangers dans les Kivu, les Forces loyalistes sont de nouveau placées devant leurs responsabilités. Elles sont tenues, quoi qu’il en soit, d’imposer leur supériorité militaire sur toute la ligne, pour garantir la paix et la sécurité au peuple congolais. Elles devraient, également, multiplier des hauts faits d’armes de telle sorte que la RD. Congo dont l’hospitalité légendaire et la porosité de ses frontières ont favorisé, des décennies durant, quelques promenades de santé de tous les aventuriers porteurs d’armes dans l’Est ou au Nord-Est de son territoire, puisse, un beau jour, retrouver son étoile brillante, celle d’une nation éprise de paix, celle d’un vrai géant au cœur de l’Afrique noire.
