Ce parti se propose de présenter son candidat à la présidentielle de 2016
Parce que la révision constitutionnelle est une véritable menace qui pèse sur la RD Congo, le Courant des démocrates rénovateurs (CDER) s’inscrit en faux contre toute initiative allant dans le sens de modifier le mandat du Président de la République. C’est ce qui ressort de l’adresse du député Jean-Lucien Bussa, président national du CDER du samedi 19 juillet 2014 à l’occasion de la sortie officielle de son parti politique.
" La tentative de révision constitutionnelle, la publication d’un calendrier électoral tordu et la restriction des droits reconnus aux Congolais de choisir directement ses représentants sont des cas des menaces qui se dressent sur le chemin de l’alternance politique en RD Congo ", a déclaré le président national du CDER. Cet ancien fidèle de Jean-Pierre Bemba a saisi cette occasion pour rappeler à l’attention de la Majorité que l’enjeu majeur de l’exercice du pouvoir ne consiste pas à marquer et à repérer les dispositions constitutionnelles à réviser pour rester longtemps aux commandes. Mais, il consiste plutôt à améliorer le vécu quotidien des populations congolaises qui ont droit à une vie meilleure.
Le Courant des démocrates rénovateurs, a-t-il souligné, estime que la Constitution de la République qui n’a que huit ans de vie, ne peut pas subir des modifications intempestives au risque de fragiliser la jeune démocratie. « Surtout que certaines de ses dispositions comme l’installation de vingt-six provinces, l’éclatement de la Cour suprême de justice en trois ordres de juridiction ne sont pas encore d’application. " Il est donc impérieux que les uns et les autres se conforment à la légalité", a insisté Jean-Lucien Bussa.
Le Courant des démocrates rénovateurs exige de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) l’organisation en priorité des élections des députés provinciaux, des gouverneurs de province et des sénateurs. Ceci, souhaite-t-on, pour mettre définitivement un terme à la crise de légitimité. A la même CENI, le CDER exige aussi la publication d’un calendrier complet incluant l’élection présidentielle de 2016. Cette jeune formation politique s’oppose farouchement à toute initiative visant à restreindre ou confisquer les droits fondamentaux des citoyens reconnus par la Constitution, en l’occurrence, le droit de choisir directement ses représentants.
Dans son message, l’élu de Budjala a essayé de peindre le tableau sombre de la société congolaise. La pauvreté, le manque d’emploi, le fossé entre les dirigeants politiques et le peuple en matière de redistribution du revenu, le problème de justice, modicité des salaires, tout a été passé au peigne fin. Pour lui, la solution repose sur la restauration de la dignité du peuple congolais que le CDER se donne comme ambition.
Selon Jean-Lucien Bussa, le terme macro-économique chanté tous les jours par le Gouvernement de la République n’a pas de sens dans la mesure où le social du peuple congolais reste insignifiant. Pour réaliser ses différentes ambitions notamment apporter des solutions aux problèmes que connaît présentement le peuple congolais, le CDER n’a d’autres solutions que de solliciter le suffrage du peuple. Voilà pourquoi il se propose de présenter les candidats à tous les niveaux des élections, y compris l’élection présidentielle de 2016.
La grande salle comme la cours de la paroisse Notre Dame de Fatima a refusé du monde samedi dernier. Parce que les Kinois membres de ce parti politique cher à Jean-Lucien Bussa étaient venus très nombreux pour soutenir leur formation politique et leur leader. A l’extérieur comme à l’intérieur de la paroisse, les banderoles de toutes les fédérations provinciales ainsi que celles des quatre districts de la ville de Kinshasa étaient bien perceptibles. Dorian KISIMBA
Le Courant des démocrates rénovateurs, a-t-il souligné, estime que la Constitution de la République qui n’a que huit ans de vie, ne peut pas subir des modifications intempestives au risque de fragiliser la jeune démocratie. « Surtout que certaines de ses dispositions comme l’installation de vingt-six provinces, l’éclatement de la Cour suprême de justice en trois ordres de juridiction ne sont pas encore d’application. " Il est donc impérieux que les uns et les autres se conforment à la légalité", a insisté Jean-Lucien Bussa.
Le Courant des démocrates rénovateurs exige de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) l’organisation en priorité des élections des députés provinciaux, des gouverneurs de province et des sénateurs. Ceci, souhaite-t-on, pour mettre définitivement un terme à la crise de légitimité. A la même CENI, le CDER exige aussi la publication d’un calendrier complet incluant l’élection présidentielle de 2016. Cette jeune formation politique s’oppose farouchement à toute initiative visant à restreindre ou confisquer les droits fondamentaux des citoyens reconnus par la Constitution, en l’occurrence, le droit de choisir directement ses représentants.
Dans son message, l’élu de Budjala a essayé de peindre le tableau sombre de la société congolaise. La pauvreté, le manque d’emploi, le fossé entre les dirigeants politiques et le peuple en matière de redistribution du revenu, le problème de justice, modicité des salaires, tout a été passé au peigne fin. Pour lui, la solution repose sur la restauration de la dignité du peuple congolais que le CDER se donne comme ambition.
Selon Jean-Lucien Bussa, le terme macro-économique chanté tous les jours par le Gouvernement de la République n’a pas de sens dans la mesure où le social du peuple congolais reste insignifiant. Pour réaliser ses différentes ambitions notamment apporter des solutions aux problèmes que connaît présentement le peuple congolais, le CDER n’a d’autres solutions que de solliciter le suffrage du peuple. Voilà pourquoi il se propose de présenter les candidats à tous les niveaux des élections, y compris l’élection présidentielle de 2016.
La grande salle comme la cours de la paroisse Notre Dame de Fatima a refusé du monde samedi dernier. Parce que les Kinois membres de ce parti politique cher à Jean-Lucien Bussa étaient venus très nombreux pour soutenir leur formation politique et leur leader. A l’extérieur comme à l’intérieur de la paroisse, les banderoles de toutes les fédérations provinciales ainsi que celles des quatre districts de la ville de Kinshasa étaient bien perceptibles. Dorian KISIMBA
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