*Décidément, le débat sur la révision constitutionnelle a atteint son paroxysme. Parallèlement, la tête de Malumalu est encore et toujours sollicitée. Des forces politiques, plus de 120, au total, l’ont voulue, toute crue, devant l’Office du Procureur Général de la République, pour un jugement historique.




 Certains parmi les politiciens, sans doute, ceux-là qui, à ce stade, n’avaient encore rien dit, considèrent que  la présence  de Malumalu suffit, à elle seule,  pour oblitérer  la transparence et, par conséquent, fausser  les données,  quant à la crédibilité des résultats.  Dans une analyse, en amont,  il y a d’autres acteurs politiques qui, après concentration, disent le contraire.  Ils vantent, curieusement, le même Malumalu, se battent d’ailleurs, à la limite de la mort, pour son maintien au strapontin de la centrale électorale.  Pour une rivalité dans le regard, c’en est là, une. Tenez !  Toutes ces discussions qui, jusqu’ici, ont souffert d’un cadre devant réunir toutes les parties prenantes, même s’il faut,  dans une certaine mesure,   relever que, même  les concertations nationales n’auraient réussi qu’à mobiliser  une frange de l’Opposition modérée, se transposent paradoxalement,  sur d’autres terrains. Des forces sans repaires, des visées sans repères. On navigue et, on a peur. Et, des craintes s’amplifient sur fond d’une fronde qui aurait due, pourtant, se solder par un consensus national autour des grands enjeux.    En l’absence d’une modération, ni d’un nœud centripète,  cette bataille à l’emporte-pièce,  va certainement  s’éterniser, en même temps qu’elle  ne ferait pas   avancer la roue de l’histoire, dans la bonne direction.  Mais, à tout prendre, les opinions des uns valent la contradiction des autres. Passons !  Démocratie Oblige ! Dernièrement, en effet,   c’est à Matonge,  dans la commune de Kalamu,  où, par exemple,  Jérôme  Lumuna Ndubu,  Porte -parole de la Ligue Congolaise des Partis Libéraux de l’Opposition Extraparlementaire,   a plaidé, sans ambages,  pour la continuité du travail de la CENI, dans sa configuration actuelle, avec Muholongu Malumalu Apollinaire, comme Président.   Il estime, en effet,  que toute  remise en question  de ce bureau risquerait, en tout cas,   de provoquer un déficit dans le  cycle  électoral 2013-2016.    Il a, en outre, développé  les   avantages qui militent, à son avis, en faveur de  cette option.  Dans cette édition, La Prospérité, quoique n’ayant pas une prise de position particulière sur tous ces sujets fâcheux ou alléchants, ouvre ses colonnes à Lumuna Ndubu, le leader de la Ligue des partis libéraux. L’homme, un Kasaïen  d’origine, fut un grand parleur, un grand verbeux,  sous la Défunte Deuxième République, à l’ère Mobutu.  En son temps, avec  la force de conviction, il se battait  autrement.  Aujourd’hui, les temps ont, peut-être, fait bouger les lignes, dans le sens opposé.  Il aligne sur plusieurs fronts, des digues d’idées, sous la bannière de l’Opposition Républicaine. Et, donc, derrière Kengo wa Dondo, l’actuel Président du Sénat et Co-Présidium du Comité de Suivi des recommandations des concertations nationales.   A l’extrémité de son Opposition Républicaine, Lisanga s’est tracée une nouvelle voie, en claquant la porte. Lui et son groupe, le Front Populaire, exigent désormais, le départ de Malumalu, plus  étiqueté que jamais.   
Voici le texte que  Lumuna a lu, le 19 juillet dernier, à Matonge, devant un parterre des journalistes
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les responsables des partis politiques Libéraux,
Mesdames,  Mesdemoiselles et Messieurs les invités,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les cadres et militants des partis Libéraux,
Ayant constaté avec amertume l’impasse  accusée dans la mise sur pied d’une nouvelle administration de la CENI telle que recommandée par les concertations nationales dont les travaux ont  pris fin,  depuis le 23 octobre 2013,   d’une part, et la nécessité d’apurer les arriérés électoraux du cycle 2011 et organiser  le cycle 2016,   d’autre part.
Et aussi craignant un vide juridique à la tête de la CENI, vide susceptible d’entraîner la paralysie du processus électoral, l’opposition extraparlementaire, groupée en Ligue Congolaise des partis libéraux membre du méga regroupement dénommé « Opposition Républicaine » chapeautée par Monsieur Léon  Kengo wa  Dondo,  Autorité morale, plaide en faveur du maintien du Bureau actuel de la CENI  pour les raisons suivantes :
  1. Le Bureau de la CENI a été constitué conformément à la loi n° 10/O13 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale nationale Indépendante telle que modifiée et complétée par la loi n° 13/012 du 19 avril 2013.
Ses membres ont été proposés par les forces vives de l’Assemblée nationale et investis par le Président de la République.
  1. Les membres du Bureau actuel de la CENI jouissent d’un mandat de six ans  encore en cours de validité.
Et mêmelorsque ce mandat prend fin, ils resteront en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau bureau.
  1. Les membres du Bureau actuel constituent un collège.
Ils siègent collégialement et décident collégialement.
Leur mode principal de prise de décision est le consensus. Ce qui signifie qu’ils ne subissent pas le diktat d’un membre quelconque, si Président,soit-il.
Ce denier n’étant qu’un primus inter pares.
C’est -à –dire, le premier parmi les égaux. Et rien d’autre.
  1. Dans l’accomplissement de leur mission, les membres de la CENI,  en général,  et ceux du Bureau,  en particulier, ne reçoivent d’instruction d’aucune autorité extérieure.
Ils jouissent de la totale indépendance par rapport aux forces politiques qui les ont désignés.
Leur mandat n’est pas impératif, c’est-à dire, révocable à tout moment par les forces vives qui les ont mandatés ; mais représentatif, c’est-à- dire, qui prend fin au terme oudurée fixée.
  1. Le Bureau de la CENI est un organe exécutif. Il exécute les décisions de l’Assemblée plénière qui est l’organe suprême.  Tant que l’Assemblée plénière  ne l’a pas encore désavoué, il reste en fonction.
  2. Le mandat du Bureau de la CENI avec l’Abée  Malumalu procède du souci pour la stabilité et la crédibilité de cette institution d’appui à la Démocratie vis-à –vis de l’opinion nationale et internationale.
  3. L’Abbé Malumalu son Président dispose d’une longue et riche expérience en matière électorale profitable au pays.
Pour conclure, l’Opposition extraparlementairesoutient le maintien du Bureau actuel de la CENI, avec l’Abbé Malumalu,à la tête de celui-ci, jusqu’à la fin du mandat de ses membres.
Les membres du Bureau actuel de la CENI doivent jouir de la présomption d’innocence. Sinon, ça sera un éternel recommencement préjudiciable au peuple Congolais qui voudrait voir la RD. Congo, son pays,d’êtredirigé par ses mandataires et en trainde se développer dans tous les secteurs de la vie nationale.
  1.  
Fait à Kinshasa, le 19 juillet 2014
Pour la LCPL,
Le Porte-parole
Me Lumuna Ndubu Jérôme

Le direct
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