La mesure du Gouvernement provincial de Kinshasa de juillet dernier, interdisant les motocyclistes (Wewa) de circuler après 19 heures est loin de s’appliquer sur l’ensemble de la ville.



 Pourtant, une décision sécurisante pour la plupart des Kinoises et Kinois  victimes plusieurs fois des actes d’enlèvement et de vols à des heures tardives. Parce que, ce nouveau mode de transport enregistré depuis une période de crise des moyens de transport en commun a été envahi par des moutons noirs qui se déguisent.  Sans oublier de nombreux cas d’accidents  mortels qui ne cessent de s’accroître, au quotidien, dans différents services publics et centres médicaux, rien que pour la ville de Kinshasa. Ainsi, face à cette résistance opposée par certains transporteurs de «Wewa», qui fait de cette activité toute une profession, le Chef de l’Exécutif provincial, André Kimbuta Yango  est appelé à prendre une décision pour lever l’option. Soit maintenir la décision en renforçant les mesures sécuritaires ou  carrément l’annuler.  Surtout que ces motocyclistes déplorent,  à longueur des journées, les tracasseries dont ils sont victimes.  En outre, ils accusent  les agents de l’ordre de ne pas tenir compte des casques de protection, plaques d’immatriculation et différents documents exigés par l’Hôtel de ville qu’ils détiennent. Si au centre ville, l’on semble respecter la mesure, ce n’est pas le cas dans certains quartiers  périphériques où l’accessibilité de transport en commun pose problème.  Une chose est vraie, à l’allure ou vont les choses, il ne sera plus facile à l’autorité publique d’interdire le Wewa de faire le transport en commun.  Enfin, tant que le Gouverneur ne se prononcera pas sur cette question vitale,  qui préoccupe  au plus haut point ses concitoyens, sa décision  souffrirait toujours d’inapplication.
Jean-René Ekofo

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