*Ebola tue, le Gouvernement prend ses responsabilités. C’est le résumé que l’on puisse faire du compte-rendu du Conseil des ministres, présidé par le Chef de l’Etat, que Robert Mbwinga Bila s’est fait le devoir de lire hier, mardi 26 août, sur les antennes de la RTNC, après le journal de 20 heures.



 Ebola a déjà fait 13 morts dont 5 agents de santé. 147 personnes identifiées comme proches des malades sont suivies. Face à la menace, un plan de riposte est enclenché. Les ports et aéroports du pays sont dotés des thermomètres lasers permettant de détecter à distance,  les personnes touchées par Ebola. Les activités de chasse sont interdites jusqu’à nouvel ordre. Les secteurs concernés sont mis en quarantaine. Des points de filtrage, contrôlés par les éléments de la police et de l’armée, ont été installés sur les rivières Lomela et Salongo. A Lokolia, il y a des campements pour les équipes de secours. On y a érigé aussi un centre de traitement. Un appel à l’aide a été également lancé. Le ministre de la Santé parlait d’environ 4,5 millions Usd pour contenir l’épidémie. On pense à l’importation des doses du vaccin Zmap, médicament qui a fait ses preuves avec la guérison de 2 sujets américains malades d’Ebola.    
Face-face Kabange, Muyej et les médias
Félix Kabange Numbi, ministre congolais de la Santé publique, et Muyej Mangeze  Mans, ministre de l’Intérieur, se sont entretenus avec les responsables des médias, hier mardi 26 août 2014, tôt le matin, au sujet de l’épidémie du virus Ebola qui sévit dans le secteur de Djera, en Territoire de Boende, District de la Tshuapa, en Province de l’Equateur. Question de mettre les professionnels des médias devant leur responsabilité dans la diffusion de l’information. Pour ce faire, le ministre de la Santé met en garde contre la propagation de folles rumeurs sur l’évolution de l’épidémie. Pas d’Ebola en dehors de Djera. La situation est sous contrôle. La ville de Mbandaka est très loin de la ligne de front. Certes qu’une dame de 65 ans a été transférée d’urgence à l’hôpital de Wangata à Mbandaka. La sexagénaire, qui habite le quartier Bongondjo, et les membres de sa famille sont mis en quarantaine et sont suivis à la loupe. Les gens mal informés ont répandu la fausse et mauvaise nouvelle selon laquelle Ebola faisait son apparition dans le chef-lieu de la Province de l’Equateur. Pourtant, c’est un cas qui n’avait rien à voir avec Ebola. 
Des mesures adéquates ont été prises avec pour objectif,  d’augmenter le seuil de surveillance épidémiologique de toutes les fièvres hémorragiques.
Des signes cliniques
Le ministre de la Santé a établi  la différence entre Ebola et les autres fièvres hémorragiques. La fièvre typhoïde, par exemple,  se présente comme une fièvre qui monte à la première semaine et se maintient en plateau. Pendant la première semaine, la personne atteinte peut faire des épistaxis. C’est-à-dire, un saignement de nez, même si ça n’arrive pas souvent. Après,  le malade va faire des diarrhées sanguinolentes. Pour le docteur Kabange Numbi, si tous les cas de fièvre hémorragique doivent être déclarés Ebola, alors cela inquiéterait la population. Et le pays, sur base des rumeurs, court le risque d’être soumis en état d’urgence par l’OMS. Ce qui ne serait pas une bonne chose. En effet, la RDC pourrait devenir infréquentable. L’économie du pays en subirait un coup. Le ministre de la Santé s’est engagé à fournir régulièrement des informations sur l’évolution de la maladie.  


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