*Avocate de son état, l’une des cadres communicateurs de la Majorité Présidentielle, Me Ernestine Nyoka a suivi de près, non sans intérêt, le meeting tenu par l’opposition, ce lundi 4 août 2014, à N’djili Sainte Thérèse, dans la partie orientale de la capitale rd-congolaise.



Réagissant, à chaud, à cette manifestation, Me Nyoka  Ernestine  constate, d’emblée, que l’opposition congolaise est, à son avis,  en perte de vitesse. Pour elle, en effet, le meeting de N’djili n’a pas drainé du monde comme à l’époque où l’opposition mobilisait des foules à cette même place. ‘‘C’est un échec cuisant au niveau de la mobilisation’’, soutient-elle, avant de souligner que ‘‘l’effet Tshisekedi’’ commence à montrer ses limites. Il ne suffit pas, relève-t-elle, de dire que l’Udps sera de la partie, pour que la population se mette machinalement en mouvement.

 

De la quintessence du message, elle note que le discours de l’Opposition était teinté de mépris, d’injures et de contrevérités vis-à-vis du régime en place. L’opposition a,  certes,  évoqué la problématique de la révision constitutionnelle, reconnaît-elle. Mais,  seulement, Ewanga, Mavungu, Vuemba, Bussa, Mwenze,…, n’ont pas eu d’arguments ;  ils  n’ont pas donné d’explications  claires  aux militants et autres combattants qui ont fait le déplacement de la Place Sainte Thérèse, pour motiver le refus, à l’aveuglette,  de la révision de la loi fondamentale. ‘‘C’est de l’intox. Car, l’opposition sait très bien qu’il y a des dispositions au sein même de cette constitution qui prévoient les mécanismes de sa révision notamment, par voie référendaire’’, ergote-t-elle.

A tout prendre, le rendez-vous de N’djili, pour elle, était un test contre le référendum constitutionnel. Fort malheureusement pour ses organisateurs, ce test a flopé.

Enlisée, l’opposition congolaise, pense Me Ernestine  Nyoka, n’a pas encore atteint le niveau qu’il fallait pour prétendre à l’alternance, à la saison 2016.  Par conséquent, rajoute-t-elle, elle devrait se remettre à l’école, pour changer de  discours, du moins si elle veut aller de l’avant.

Pour Me Nyoka, enfin,  la RDC a le malheur d’avoir une opposition qui a peur de tout, peur d’élections, peur de la révision constitutionnelle, peur du référendum ; elle n’a d’autre alternative que des schémas qui privilégient le partage des postes. Ce sont, en réalité,  des ‘’nostalgiques’’  qui ont du mal à oublier la tristement célèbre époque de la transition mobutienne où le ‘‘partage du gâteau’’ était le leitmotiv de toutes les messes politiques au Zaïre, où la politique du  tube digestif était l’unique boussole, s’il faut  parler ainsi  d’un quelconque compromis entre les parties prenantes au processus de démocratisation du pays.   Va-t-on ramener la roue de l’histoire en arrière ?

La Pros.   


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