C’est autour du thème « le bien- fondé oui ou non de la révision constitutionnelle à la lumière des Saintes Ecritures», que le chef de la Maison civile du chef de l’Etat, le Pasteur Théodore Mugalu, a échangé le samedi 30 août 2014, avec la Jeunesse salutiste, dans la salle Commissaire Bimwala de l’Université William Booth, située sur l’avenue Kasaï, dans la commune de Barumbu.



Dans un exposé d’environ une heure soutenu par des passages bibliques et des exemples, le pasteur Mugalu a réussi à capter l’attention de son auditoire composé du représentant légal adjoint de l’Armée du salut en RDC, le lieutenant colonel Ambroise Zola, du secrétaire national des jeunes salutistes, du vice-recteur de l’université hôte, Roger Bimwala,… et de plusieurs centaines de jeunes salutistes. Ces derniers ont manifesté leur intérêt pour l’exposé de l’orateur sur la question de la révision de la Constitution, à travers une série de questions auxquelles le chef de la Maison Civile du chef de l’état s’est employé à répondre.

D’entrée de jeu, le pasteur Mugalu a expliqué à l’assemblé qu’il est indispensable que la République démocratique du Congo se dote d’une nouvelle Constitution, élaborée par les congolais eux-mêmes, et qui trouve son fondement dans la bible et les valeurs chrétiennes. Etant donné que la population congolaise est à majorité chrétienne, a-t-il fait savoir, il va de soi que la loi fondamentale régissant le fonctionnement des institutions, l’organisation et l’exercice du pouvoir, les droits humains, les libertés fondamentales, ainsi que les devoirs des citoyens et de l’Etat, reflète l’âme de la nation. Il a alors renchéri en disant que la Constitution de la RDC doit également porter en elle les idéaux des pères de l’indépendance. Il est temps, a-t-il noté, que le peuple congolais organise la table ronde constitutionnelle qui n’avait pas eu lieu autrefois et ce, à l’image des tables rondes politique et économique de 1960.

Concernant l’actuelle constitution, le chef de la Maison Civile du chef l’Etat a rappelé que le peuple l’a voté parce qu’elle n’était que provisoire. Il a, à ce sujet, laissé entendre que les rédacteurs de cette dernière, dont il fait lui-même partie, l’ont élaboré sous la pression des belligérants, des multinationales…, sur la base des négociations de Sun-city et de la loi fondamentale.

Saisissant cette opportunité, l’orateur a appelé la jeunesse chrétienne à prendre position contre les antivaleurs, en défendant toujours la foi chrétienne, ses valeurs et ses convictions, à l’exemple d’Abraham Lincoln et de Georges Washington. En vue de mieux illustrer sa pensée sur le bien-fondé d’une Constitution élaborée et assise sur des bases bibliques, le pasteur Théodore Mugalu a revisité l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, avec l’exemple du président Abraham Lincoln qui, au nom de sa foi et des valeurs bibliques (cfr. Psaume 12), est allé jusqu’à perdre sa vie dans sa lutte pour l’abolition de l’esclavage que prônait la Constitution américaine.

Pour sa part, le vice-recteur de l’Université William Booth a rejoint la pensée de son prédécesseur concernant les valeurs chrétiennes de justice et de paix que William Booth, le fondateur de l’Armée du Salut, avait aussi défendues. Il a ajouté que la jeunesse salutiste représente une partie de la jeunesse congolaise qui attend de ses dirigeants, l’emploi, la paix et les meilleures conditions de vie.



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