Un tête-à-tête, deux nouvelles promesses. Malumalu dit attendre du Parlement, dès l’ouverture de la session, le lundi 15 septembre prochain, les lois essentielles, pour parachever les préparatifs liés à l’organisation des élections locales, municipales et urbaines en RD. Congo.



  Avec le gouvernement Matata, révèle-t-il, à Martin Kobler, peu avant que celui-ci ne  débute   sa tournée euro-américaine, les discussions sont très avancées au sujet du  budget pluriannuel qui, une fois adopté, lui permettrait  d’étoffer, finalement,  un calendrier global tel qu’exigé par la Communauté Internationale.  Les deux personnalités  qui se sont rencontrées ce vendredi 12 septembre au siège de la  CENI,   ont dû, apparemment,   se quitter  sur une note de satisfaction aux effets  éphémères. L’idée, pour  chacun, de faire son travail,  laisse penser que  l’un et l’autre est  tenu de  respecter son propre agenda.  Si, pour Malumalu, le calendrier partiel peut permettre de démarrer les choses. Il n’en est pas de même, pour Kobler qui, plutôt, était   contraint  de ramener à New York,  un calendrier global, avant qu’il ne soumette à la communauté internationale, du moins   à son niveau, le moindre problème de   sa contribution, si modeste soit-elle, au processus électoral en RD. Congo.  Plus que jamais, le mois de septembre est déterminant, pour le reste des événements en RD. Congo. Et, même-là, les Députés et Sénateurs ont une part capitale  de responsabilité. Tout comme le gouvernement aussi. L’on craint que le jeu de ping-pong n’en arrive, plus tard,  à enfermer le processus électoral dans une espèce de   tour de Babel où la CENI renverrait  la balle au gouvernement et au parlement. Alors que  le parlement se chargerait, à son tour, de  renvoyer  la sienne à la CENI et au gouvernement. Et, pour ne pas rester à la touche,  le gouvernement, refusant sans nul doute d’être jeter  en pâture dans l’opinion,  retournerait  la même balle, grâce à un coup du ‘’fumant’’,  à la CENI et au Parlement. Le tout jouant ainsi  pour des prolongations au goût âcre.  



Ce vendredi  12 septembre 2014, le Président de la CENI a accordé une audience au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Démocratique du Congo, M.  Martin Kobler qui,  avant d’entamer sa tournée euro-américaine,  a voulu s’enquérir de l’évolution du processus électoral et des préparatifs de l’organisation des élections au niveau local. Il a noté au sortir de cet entretien que tout évolue bien et il va plaider auprès des amis de la RDC pour aussi participer au financement de ces élections car la question des élections est parmi les points qui préoccupent au plus haut point  les congolais et les amis de la RDC, a-t-il déclaré.



Le Président de la CENI a soutenu que son institution attend les lois essentielles que le Parlement doit voter au courant de la  session de septembre qui débute le lundi 15 mais aussi que les discussions vont bon train avec le Gouvernement sur le budget pluriannuel, les deux aspects qui vont permettre à la CENI de publier le calendrier Global.



Martin Kobler  est sorti, selon une dépêche de la CENI,  satisfait de cet entretien et va effectuer sa tournée avec les informations fiables utiles aux fins d’amener la communauté internationale à soutenir le processus électoral en cours.



Les mandataires des Partis Politiques poursuivent le séminaire de formation pour s’imprégner de l’évolution du processus électoral en République Démocratique du Congo(RDC).



Puis, dans la même journée d’hier, Malumalu  a donné sa présentation au séminaire d’échanges des mandataires des Partis Politiques sur l’acte de vote  et le cycle électoral. L’Abbé Président de la CENI,  après avoir défini l’acte de vote comme étant un processus complexe  visant le choix libre, démocratique et transparent des gouvernants par les gouvernés. Il a,  ensuite,  indiqué les principaux acteurs de l’Acte de vote (les électeurs, l’OGE, la justice électorale, les médias, la société civile…). Suivra les valeurs fondamentales de l’Acte de vote qui sont l’impartialité, l’intégrité, l’indépendance, la transparence et l’efficacité. Cet acte de vote se passe dans un environnement électoral qui peut influer positivement ou négativement. Ce qui appelle à chaque acteur de jouer pleinement son rôle pour la construction d’un Etat de droit par une gouvernance efficiente et efficace pour instaurer un pays libre et démocratique où les normes sont hiérarchisées, a précisé le professeur Abbé Apollinaire MALUMALU, Président de la CENI.



Avant de passer à un moment d’échanges, il a clarifié aux mandataires des Partis Politiques ce qu’est un cycle électoral. Ce cycle commence par la période post-électorale  où se font les évaluations en vue de préparer des réformes, suit après la période pré-électorale où se réalisent la planification et des formations  et,  enfin,  la période électorale dont le jour de vote constitue la partie immergée de l’iceberg.

C’est ce qui l’a amené à  parler  des différents intervenants dans les Bureaux et sites de Vote,  à savoir : les agents électoraux, les témoins des partis politiques, les agents de force de l’ordre et  les observateurs.



Dans les échanges, il est revenu entre autre sur l’importance de l’organisation du recensement administratif avant les élections générales de 2016, ce qui n’aura pas d’incidence sur l’organisation des élections locales de 2015. Ainsi a-t-il appelé les partis politiques de ne pas se leurrer et de se préparer conséquemment à ces échéances électorales au niveau local.



Au terme du dit séminaire dont les travaux  se poursuivent à l’hôtel Sultani, les mandataires des Partis Politiques recevront un certificat d’introduction à la professionnalisation dans le domaine électoral.



Point de Presse du Rapporteur de la CENI



Ce même vendredi 12 Septembre 2014, le Rapporteur de la CENI a tenu un point de presse qui a porté essentiellement sur les points suivants :

Evolution de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelle dans la deuxième aire opérationnelle  et ses conséquences;
Formation des mandataires des partis politiques régulièrement accrédités à la Commission Electorale Nationale Indépendante ;
Accompagnement de la Commission d’Intégrité et de Médiation Electorales au processus électoral.
A propos du premier point, le Rapporteur de la CEN, Monsieur Jean Pierre Kalamba Mulumba N’galula  a  indiqué qu’après cette étape de la collecte des données sur terrain, la CENI s’apprête à lancer la deuxième phase de l’opération à savoir la fiabilisation du fichier électoral.



Cette phase se déroulera en deux étapes suivantes:

l’affichage des listes électorales provisoires par la CENI, aux sites de vote et ;
la consultation des listes électorales provisoires par les électeurs aux sites de vote mentionnés sur les cartes d’électeur.


A l’étape de l’affichage des listes électorales, la CENI affichera les listes électorales provisoires dans les sites de vote situés dans des écoles et autres bâtiments publics.

A l’étape de la consultation des listes électorales provisoires par les électeurs, chaque électeur devra se rendre personnellement muni de sa carte d’électeur au site de vote mentionné sur sa carte d’électeur pour voir si son nom y figure ou pas.  S’il ne trouve pas son nom, il doit faire sa réclamation pour correction auprès de l’agent de la CENI basé sur le site de vote. Cette étape se fera au même moment que l’affichage des listes.

La CENI annoncera les jours qui viennent les dates de début et de clôture de la consultation des listes électorales provisoires sur l’ensemble du territoire national, sauf dans le territoire de Befale, en province de l’Equateur.

Afin de permettre aux électeurs ayant perdu leurs cartes d’électeur de participer à la consultation des listes électorales provisoires, la CENI prendra, dans les jours à venir, une décision mettant fin à la suspension de la délivrance des duplicata des cartes d’électeur.

Toutefois, La CENI encourage toute personne ayant perdu ou oublier sa carte d’électeur à vérifier d’abord sa carte dans le lot des cartes qui trainent encore aux antennes avant de solliciter un duplicata car, le nombre de duplicata par électeur est limité à deux seulement, a renchéri le Rapporteur de la CENI.

Au deuxième point, concernant la formation des mandataires, il a souligné qu’il s’agit pour la CENI d’une part de crédibiliser le processus électoral par l’implication en termes d’accompagnement des mandataires des partis politiques et d’autre part de renforcer les capacités des mandataires des partis politiques. La CENI joue, une fois encore, la carte de la transparence. Elle invite les partis qui hésitent encore à faire accréditer leurs mandataires.

Le Rapporteur a terminé son point de presse par la mise en place de la Commission d’intégrité et de Médiations électorale par les huit confessions religieuses. La CENI, par la bouche de son Président, M.  l’Abbé Apollinaire MUHOLONGU MALUMALU, a salué cet événement qui consacre l’installation officielle de ce cadre d’échange d’informations électorales et de dialogue permanents visant à gérer, par la médiation, les tensions électorales avant, pendant et après les élections et à établir un schéma d’intégrité pour tous les acteurs impliqués dans le processus électoral.
Le direct
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