*Des organisations de la société civile de la RDC tiennent ce mercredi 3 septembre 2014, au CEPAS, à la Gombe, en face du Ministère des Affaires Etrangères, un atelier en rapport avec le débat sur la révision de la Constitution.



 Elles  vont, à cette occasion, préconiser une mise à jour des résolutions du sommet USA-Afrique, analyser, échanger et  enrichir le débat  sur   la proposition de  loi portant statut d’anciens Chefs de l’Etat. Allusion faite notamment, à la démarche annoncée par Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, élu de Dibaya au Kasaï Occidental et, en même temps, Coordonnateur de l’Union pour la Nation et Président National du Mouvement pour le Renouveau, MR.   Selon un communiqué parvenu à La Prospérité, les organisateurs entendent, en outre, scruter au scalpel  les raisons révisionnistes avancées jusqu’ici  par la Majorité présidentielle  mais aussi, étudier et approfondir la question consécutive à  l’opportunité  de  tout  éventuel  référendum populaire, son timing et   ses contraintes financières, logistiques et humaines  face aux prochaines joutes électorales en RD. Congo.  
A l’issue de toutes  ces  cogitations, elles formuleront, au bout de compte,  une série de recommandations qui, préalablement    endossées par des organisations de toutes les provinces, seront, enfin,  adressées à l’Assemblée Nationale et au Sénat, pour le rendez-vous du  15  septembre 2014.
Neuf organisations pilotent, en effet,  cette  dynamique de la Société Civile. Il s’agit  de l’Action Contre l’Impunité pour les Droits Humains (ACIDH), d’Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées  (AETA), des Amis de Nelson Mandela pour les Droits Homme (ANMDH), de l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO),  de Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l'homme (JPDH),  de La Voix des Sans Voix (VSV),  de la Ligue des Electeurs (LE),  de la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC),   de Synergie Congo Culture et Développement Humain (SCCDH)  et  Toges noires (TN).
But
Faire entendre la voix de leurs organisations contre les tentatives de réviser ou changer la Constitution de la RDC. C’est dans cette optique que les Organisations de la société civile ont résolu de projeter la Campagne pour la Démocratie en RDC (CPD –RDC).
Faits marquants
Il y a lieu de rappeler que du 22 au 23 avril 2014, elles s’étaient réunies au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS) de Kinshasa, afin de motiver leur position. En plus, le vendredi 30 avril, elles avaient élaboré un mémorandum adressé à M. John Kerry, Secrétaire d’Etat américain, en visite à Kinshasa. Ce memo était rendu public au cours d’un point de presse tenu à l’Hôtel Sultani de Kinshasa. Avec la même détermination, ses délégués étaient reçus par le Secrétaire d’Etat américain, le 03 mai 2014.
Etendant leurs activités de plaidoyer au-delà des frontières congolaises, les membres de la société civile avaient préparé et réussi à porter leur message au sommet Etats-Unis –Afrique qui avait eu lieu à Washington,  du 04 au 06 août 2014.
Foi en la démocratie
Ces organisations se fondent sur les dispositions de l’article 64 de la Constitution qui stipule :
« Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.  Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi ».
Dans cette perspective, elles réaffirment leur engagement à  contribuer à l’instauration d’un Etat de droit; contrer toute tentative de dérive dictatoriale, et assurer l’alternance démocratique. Elles sont engagées de préserver les principes démocratiques contenus dans la Constitution contre les aléas de la vie politique.
Résultat escompté ?
Après cet exercice de réflexion, il sera question de procéder au  renouvellement de la position de la société civile au niveau national, par une déclaration publique face à tous les stratagèmes politiques de l’heure.
LPM
Communiqué
CAMPAGNE POUR LA DEMOCRATIE EN RDC (CPD-RDC)
Ce mercredi 03 septembre 2014, au CEPAS de Kinshasa ;
Des organisations de la société civile de la RDC organisent, un atelier en rapport avec le débat sur la révision de la Constitution.
Elles préconisent :
 Une mise à jour sur les résolutions du sommet USA-Afrique ;
 L’analyse de la loi portant propositions des garanties pour les anciens chefs de l’Etat, notamment le Président KABILA ;
 L’analyse des raisons révisionnistes avancées par la MP (Voir verbatim) ;
 L’analyse de l’opportunité d’un referendum populaire (Son coût par rapport aux élections) ;
 Le résultat sera une série de recommandations signées par des ONG de toutes les provinces et qui seront adressées à la session parlementaire de septembre 2014.
Organisatrices :
1. Action Contre l’Impunité pour les Droits Humains (ACIDH),
2. Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées (AETA),
3. Amis de Nelson Mandela pour les Droits Homme (ANMDH),
4. Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO),
5. Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l'homme (JPDH),
6. La Voix des Sans Voix (VSV),
7. Ligue des Electeurs (LE),
8. Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC),
9. Synergie Congo Culture et Développement Humain (SCCDH),
10. Toges Noires (TN).
I. Contexte
Dans le but de faire entendre la voix de leurs organisations contre les tentatives de réviser ou changer la Constitution de la RDC ; des Organisations de la société civile ont résolu de projeter la Campagne pour la Démocratie en RDC (CPD – RDC).
En effet, du 22 au 23 avril 2014, elles s’étaient réunies au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS) de Kinshasa, afin de motiver leur position. En plus, le vendredi 30 avril, elles avaient élaboré un mémorandum adressé à M. John Kerry, Secrétaire d’Etat américain, en visite à Kinshasa. Ce memo était rendu public au cours d’un point de presse tenu à l’Hôtel Sultani de Kinshasa. Avec la même détermination, ses délégués étaient reçus par le Secrétaire d’Etat américain, le 03 mai 2014.
Etendant leurs activités de plaidoyer au-delà des frontières congolaises, les membres de la société civile avaient préparé et réussi à porter leur message au sommet Etats-Unis – Afrique qui avait eu lieu à Washington du 04 au 06 août 2014.
Ces organisations se fondent sur les dispositions de l’article 64 de la Constitution qui stipule :
« Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.
Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi ».
Dans cette perspective, elles réaffirment leur engagement de contribuer à : (i) l’instauration d’un Etat de droit ; (ii) contrer toute tentative de dérive dictatoriale ; (iii) et assurer l’alternance démocratique. Elles sont engagées de préserver les principes démocratiques contenus dans la Constitution contre les aléas de la vie politique.
II. Résultat attendu de la mise à jour : renouvellement de la position de la société civile au niveau national, par une déclaration publique.
III. Activités à entreprendre:
(i) Atelier de la société civile à Kinshasa du 03 septembre 2014.
a. Résumé des recommandations du Sommet USA-Afrique ;
b. Analyse de la loi portant propositions des garanties pour les anciens chefs de l’Etat, notamment le président Kabila.
c. Analyse des raisons révisionnistes avancées par le P.P.R.D.
d. Analyse de l’opportunité d’un référendum populaire (son coût par rapport aux élections)
e. Recommandation a la session parlementaire de septembre 2014.
(ii) Réunions des délégués de Kinshasa avec les leaders des provinces ;
(iii) Réunions des ONG de chaque province.

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