Pour ne pas revivre le capharnaüm d’hier: Des mesures draconiennes réclamées pour l’ordre aux obsèques de Kuru Yaka

Chapeau bas pour la police nationale congolaise qui n’a pas répliqué hier aux provocations des marginaux

Comme annoncé dans le programme établi, c’est hier jeudi 28 avril que la dépouille de Papa Wemba, grand artiste musicien, est arrivée à Kinshasa par un régulier de Congo Air Ways, affrété pour la circonstance.

Si les officiels ont pu gagner l’aéroport de N’djili sans coup férir, pour accueillir le corps de cette grande vedette de la musique congolaise, tel n’a pas été le cas de la populace massée aux abords de l’aéroport international de N’Djili, qui a eu à faire à ces marginaux venus accueillir Papa Wemba à leur manière.

Alors que tout était en ordre et en place à l’intérieur de l’aéroport, dehors, c’était un vrai capharnaüm.

Présents au rendez-vous, les Kuluna étaient à l’œuvre, spoliant le public comme d’habitude de la monnaie et des biens de valeurs. Téléphones, montres, chainettes en or… on a vu une dame fondre en larme, dépossédée de sa chainette en or… par des Kuluna.

Le long du parcours emprunté pas le cortège funèbre n’a pas été épargné.

Juste au niveau de pont Ngaba, un motocycliste transportant au passager a été attaqué par une bande de Kuluna qui ont pris en chasse le passager.

Celui-ci a détalé comme un lapin, protégeant soigneusement son sac à main qui contenait sans nul doute des espèces sonnantes et trébuchantes.

Fort heureusement, le fugitif à réussi à joindre un groupe de policiers de roulage postes non loin de là.

Ces derniers l’ont encadré et l’ont protégé contre les marginaux impénitents les éléments de la police qui étaient de temps en temps provoqués par ces marginaux ont gardé leur sans froid. Ils sont à féliciter et la sécurité assure sans créer d’incidents.

Vivement des mesures appropriées

Au regard de ce qui s’est passe hier avec les Kuluna, il est fort à craindre que la situation s’empire au moment du deuil. Car les kuluna ne laisseront personne tranquille.

Certes, le public, souhaite pas revivre l’épisode réservé à feu Marie Misamu lorsque la police est allée arracher le cercueil de Misamu pour le conduire à sa dernière demeure à la nécropole terre et ciel à N’sele. Ils souhaiteront toutefois que des mesures draconiennes soient prises pour garantie l’ordre et la sécurité lors des obsèques de Kuru Yaka.

Papa Wemba, Bakala dia kula, le grand Mbiaka, le grand chef coutumier est mort inopinément, sur scène le dimanche 24 avril 2016 dans la capitale ivoirienne, de suite d’un malaise cardiaque, lors du festival de musique urbaine d’Anoumabo.