La décision de la CAF tombe le jour même du tirage au sort de la phase de poules de la Ligue de champions et de la Coupe de la confédération frappant en plein fouet le Général Amisi Tango Four Président de l ' Association sportive V-Club .


La Commission d’organisation des compétitions interclubs décide donc de disqualifier l’AS V.Club de la Ligue des Champions Orange 2016, et de repêcher Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), le dernier club contre lequel AS VITA CLUB a joué avant sa qualification pour la phase de groupes.

Le communiqué de la CAF évoque notamment les articles 9 et 10 du chapitre VII de ses règlements. 
Face aux multiples entraves au processus électoral et politique en RDC, la Communauté internationale commence à perdre patience ou plutôt a perdu patience. Elle se montre de plus en plus menaçante face à ce qu’elle qualifie de «réduction de l’espace politique». En effet les arrestations se font n cascade ces derniers temps. L’affaire Katumbi, dernier de la série, dans laquelle l’ex gouverneur du Katanga est accusé de recruter des mercenaires, a fini par convaincre la communauté internationale de la nature véritable du pouvoir de Kinshasa.

Amisi Tango Four, la plaque tournante militaire de l’exploitation illégale des mines aux Kivu

Homme d’affaires, il a été cité dans plusieurs rapports de l’ONU sur l’exploitation illégale de minerais (or, étain…) par des hommes en armes. Il entretient également des milices aux Kivu et Maniema, en renfort aux FARDC.
Comme DESC ne cesse de le démontrer, le pillage des ressources naturelles reste le mobile principal des guerres et opérations à l’est du Congo où l’économie minière s’articule étroitement avec la guerre et l’insécurité. Tous les acteurs du conflit participent au pillage des ressources, soit pour financer l’achat d’armes, soit pour des raisons d’enrichissement personnel. L’ONU y a décrit une armée congolaise aux actions dictées principalement par les intérêts économiques de ses chefs et hauts gradés auxquels s’ajoutent certains hommes d’affaires et des politiciens : « Des officiers, à différents niveaux de la hiérarchie des FARDC, se disputent le contrôle de zones riches en minerais, aux dépens de la population civile ».
Selon un rapport de l’ONU de 2009 : “Des officiers ex-CNDP des FARDC et des généraux au niveau de la 8ème région militaire (Nord-Kivu) et de l’état-major de la force terrestre (Gabriel Amisi Tango Four) sont activement impliqués dans l’exploitation de la mine de cassitérite de Bisie.”« La création en 2010, dans la région de Walikale (où se trouve la mine de Bisie), de la milice Maï-Maï Cheka procéderait des mobiles mercantilistes dont les commanditaires se recrutent dans la hiérarchie militaire dans le Nord-Kivu. »
connu sous le code de « Tango Four » pour avoir été responsable de la logistique (T4) au sein du RCD-Goma, Gabriel Amisi Kumba est un des généraux de confiance du président Joseph Kabila. Après près de deux ans de suspension pour présomption de vente d’armes aux groupes armés, Amisi a été blanchi le 30 juillet 2014 par le Conseil supérieur de la défense présidé par le chef de l’Etat. Il a ensuite été nommé à la tête de la 1ère Zone de Défense qui couvre la partie ouest de la RDC. Une nomination stratégique dans la mesure où la nouvelle mise en place déplace le centre de gravité opératique des FARDC vers les trois zones de défense. Cet ex-FAZ, issu de la 20ème promotion de l’EFO, fait partie des officiers originaires de l’Est du Congo, avec notamment les généraux Denis Kalume (Maniema), Damas Kabulo (Katanga),  Sylvain Buki (Kivu), Bora Uzima (Tutsi – Kivi), Prospère Nabyolwa (Sud-Kivu), Charles Bisengimana (ex- Garde civile et Tutsi du Kivu) … qui ont rallié l’AFDL en 1997 juste après la chute de Mobutu. Il a ensuite rejoint le RCD-Goma au sein duquel il s’est illustré particulièrement dans la répression brutale de la mutinerie à Kisangani en mai 2002. Il s’est ensuite rapproché du président Joseph Kabila en 2004 lorsque ses compagnons d’armes Nkunda et Mutebusi ont refusé de rejoindre les FARDC et ont créé le CNDP. Son passé d’armes recèle certains crimes de guerre, des assassinats et tortures passibles de poursuites à la CPI ainsi que plusieurs actes de haute trahison à l’armée loyaliste de la RDC, selon quelques éléments synthétisés dans le présent

Bien avant, les affaires Filimbi et Lucha, les arrestations des journalistes et la fermeture des médias, l’ emprisonnement des opposants et la répression des marchés pacifiques, avaient déjà terriblement écorné l’image du régime. Les grandes capitales envisagent maintenant sérieusement des sanctions. De Londres à Washington en passant par Paris, on parle le même langage: sanctions pour raisonner Kinshasa. Le Front citoyen et l’Asadho, farouche défenseurs de la Constitution et des libertés fondamentales, ont établi à l’attention de la communauté internationale une short- liste des personnalités à sanctionner dans un premier temps. Selon Jean-Claude Katende, coprésident du Front Citoyen et président de l’Asadho, la liste comprend les noms des personnalités ci-après: Joseph Kabila ( président de la République), Lambert Mende (ministre des médias et porte-parole du régime), Celestin Kanyama (patron de la police de Kinshasa), Général Amisi , Kalev Mutond ( patron de l’ANR), Evarist Boshab (vice-premier ministre chargé de l’intérieur et sécurité), Henri Mova Sakani ( secrétaire général du Pprd), Aubin Minaku (secrétaire exécutif de la Majorité présidentielle et président de l’Assemblée nationale), André Kimbuta ( gouverneur de la ville de Kinshasa), Corneille Naanga (président de la Ceni) et enfin les 9 juges de la Cour constitutionnelle (
Vunduawe Te Pemako, Luzolo Bambi, Banyaku Luape, Jean-Louis Esambo, Luamba Bindu, Corneille Wasenda, Funga Molima, Kalonda Kele, Kilomba Ngozi Mala).

C’est donc là la brochette des personnalités susceptibles d’être sanctionnées. Ils sont 18 au total. Si sanctions il y a dans les prochains jours ou prochaines semaines ou encore mois suivants, une bonne partie de ces personnalités y goûteront en premier. Il s’agit des restrictions des visas et du gel des avoirs comme sanctions envisagées dans un premier temps. Cela va concerner non seulement ces personnalités mais aussi leur entourage. Une bonne partie de leur entourage réside ou étudie en Occident. Même pour ceux qui n’y habitent pas, ils raffolent d’y passer des vacances ou d’aller s’y faire soigner. Les sanctions ciblées sont encore évitables. Au régime de rectifier le tir en jouant franc jeu avec la démocratie.
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