Lorsqu’on analyse au fond la situation politique actuelle de la RDC, la prise de position des acteurs politiques congolais, il est clair que le leadership de cette classe politique est chapeauté ou dominé par les déclarations de Norbert Luyeye, Président de l’Union des Républicains -U.R-.

Partant des élections de 2006, les partisans de Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba se sont engagés pour les élections. L’opinion a pu voir que Norbert Luyeye et l’UR se sont abstenus pour prôner le dialogue politique.

En 2011, le même scénario s’est répété. Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi, ainsi que la société civile se sont engagés pour les élections. Norbert Luyeye et l’Union des Républicains, une fois de plus, sont restés ferme dans leur position. Non seulement qu’ils demandaient au peuple congolais de boycotter le processus électoral, mais ils prônaient la tenue d’abord d’un dialogue politique franc et sincère, avant les élections. Ces discours ont été suivis et soutenus par la communauté internationale qui a mis en place l’Accord-cadre le 24 février 2013. Puis, ce sont les trois résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies 2098, 2147 et 2211, aujourd’hui 2277, dont Norbert Luyeye a fait son cheval de batail. Il n’est un secret pour personne. L’idée du dialogue est venue notamment de lui.

On l’a vu, il s’est battu pour l’application de l’Accord-cadre et les 4 résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. On l’a vu organiser des manifestations : marches pacifiques et meeting populaire, pour vulgariser cet accord. Il est clair qu’aujourd’hui, tous ceux qui parlent du dialogue ne font que récupérer l’idée de Norbert Luyeye et l’UR. Il l’a dit au cours de l’une de ces déclarations que sans son implication, rien ne peut se faire. C’est lui seul qui connait le secret du dialogue politique.

Cette force qui justifie qu’il n’a pas besoin d’adhérer à une plateforme ou faire une alliance avec d’autres partis politiques.

On a constaté que lorsque le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, a initié les consultations nationales, on n’a pas vu Norbert Luyeye à la cité de l’UA, même au palais de la nation. Il n’est pas dans toutes les plateformes créées, par-ci, par-là. Même la dernière, celle de Genval, de Bruxelles, chapeautée par Etienne Tshisekedi, le G7 et Moïse Katumbi. On n’a pas vu la présence de Norbert Luyeye.

Ce qui est curieux, c’est que les résolutions et déclarations prises au cours de ce conclave de Genval, de Bruxelles, s’analyse en ceci :

1. Le rejet de l’ordonnance de Joseph Kabila convoquant le dialogue national ;

2. Les conclavistes acceptent leur participation au dialogue politique issu de l’Accord-cadre et la résolution 2277.

Du reste, il n’y a eu rien de nouveau. Cette déclaration avait été donnée avant Genval, par la bouche de Norbert Luyeye, qui rejetait l’ordonnance de Joseph Kabila convoquant le dialogue national. Il tenait pour le dialogue issu de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.

Aujourd’hui, 3 mois après la déclaration de Norbert Luyeye, le Rassemblement de Genval avec Etienne Tshisekedi, en tête, rejette Edem Kodjo comme facilitateur et demande à Madame Zuma de désigner une autre personne à sa place.

Le Rassemblement de l’opposition rejoint Norbert Luyeye dans sa position, déclaration faite le 10 avril 2016. Ce qui prouve aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, que c’est Norbert Luyeye qui pilote le Leadership de la classe politique congolaise. Non seulement qu’il a un message clair, mais au sein de l’opinion nationale, il est là et il est très écouté et bien suivi par la Communauté Internationale.

Il suffit que le pouvoir lui laisse cette opportunité, pour voir la capacité de la mobilisation, qui fera trembler la RDC. L’avenir nous dira plus.

Norbert Luyeye demande à l’UA un autre facilitateur

Edem Kodjo aurait échoué. Et, se serait montré, par ailleurs, acquis à la cause du pouvoir de Kinshasa. Cela est impardonnable aux yeux de l’Union des Républicains et de son président, Norbert Luyeye. D’où, ils rappellent à la sud-africaine Dlamini Nkosazana Zuma, présidente de la Commission de l’Union Africaine, l’implication du Congo-Kinshasa, son pays, dans la lutte contre l’apartheid qui avait, autrefois, sévie dans sa nation.

La Communauté internationale doit savoir que la République Démocratique du Congo est une grande Nation qui mérite « respect et considération ». La Belgique, son ancienne puissance colonisatrice est sortie de la dernière guerre mondiale sans dette grâce aux sacrifices consentis par le Congo notre pays. Tout l’effort de guerre pesait sur lui. Les Etats-Unis d’Amérique ont gagné la dernière guerre mondiale face au Japon grâce à l’uranium venu du Congo. La République Démocratique du Congo a volé au secours de la liberté, symbole de la démocratie dans une Afrique du Sud balafrée, meurtrie et gémissante sous un régime d’apartheid cynique. D’où la Communauté internationale en général et l’Afrique du Sud en particulier ont une dette morale vis-à-vis de la République Démocratique du Congo. Madame ZUMA, de nationalité sud-africaine et Présidente de la Commission de l’Union Africaine aurait dû avoir un devoir de reconnaissance envers notre pays en confiant la mission de bons offices à un facilitateur crédible et impartial. Vouloir trahir le grand Congo, c’est trahir l’Afrique.

Il est temps que le Secrétaire Général des Nations Unies d’assumer, au nom de la Communauté internationale sans atermoiement, de procéder à la nomination d’un médiateur crédible devant conduire le dialogue politique conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et au point 4 de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Par le Bureau de Communication de l’UR
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