*Le Mouvement du 17 Mai, M17 en sigle, demande au Facilitateur Edem Kodjo de le prendre en compte aux travaux du dialogue politique national. Les dirigeants de ce parti politique, se réclamant de l’idéologie de Mzee Laurent-Désiré Kabila, espèrent qu’Edem Kodjo ne va pas ignorer une importante décision de l’Union Africaine consacrant une existence légale au M17. Au terme de cette décision rendue, à Nairobi, en janvier 2016, le M17 dont 29 Députés avaient été injustement invalidés par la justice congolaise, a le droit de participer librement à la vie politique du pays.

Dans l’affaire opposant la RDC au M17 devant la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, une structure spécialisée de l’Union Africaine, lors de sa 18ème session extraordinaire tenue du 29 juillet au 7 août 2015 à Nairobi, au Kenya, une décision avait été prise sur le fond du dossier relatif au contentieux électoral de 2006. La décision avait, finalement, été adoptée, lors de la 28ème Session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine, tenue du 27 au 29 janvier 2016 à Addis-Abeba.

Dans cette décision dénommée « Communication 346/07 », outre la récompense financière que le Gouvernement congolais doit au M17 pour les préjudices subis aux législatives de 2006 avec l’invalidation injustifiée de ses 29 Députés nationaux dans la ville de Kinshasa, l’Union Africaine demande à la RDC de réitérer par toutes les voies des publications officielles pertinentes, l’existence légale du M17 et de veiller à ce que le parti participe librement à l’animation de la vie politique en RDC.

Se fondant sur cette décision, le M17 ne cesse de rappeler au Facilitateur Edem Kodjo qu’il doit prendre part au dialogue national en gestation. Non sans raison, le Président national Augustin Kikukama estime que le dialogue national faisant partie de la vie politique du pays, son parti doit impérativement y participer à tous les niveaux : sa préparation et son déroulement. Et que c’est une obligation pour le Facilitateur, qui est une émanation de l’UA, de s’exécuter sans tergiversation. Au cas contraire, estime l’ancien collaborateur de Mzee Laurent-Désiré Kabila, M. Kodjo cracherait sur une décision de l’organisation qui l’a mandaté en RD. Congo.

Pour rappel, en août 2007, le M17 s’était plaint contre la RDC devant la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples, après l’invalidation de ses 29 Députés de la ville de Kinshasa. Après instruction du dossier et son examen dans le fond, la CDHP avait donné raison au M17.
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