Insistant sur le respect de la Constitution

Dans un communiqué de presse du 7 août 2016, la Coalition de 33 organisations de promotion et de défense des droits de l’homme, sous la coordination de Me Georges Kapiamba, demande à la MONUSCO de retirer son soutien à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

« Car sa démarche actuelle viole de manière flagrante la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui rappelle que la sortie de crise de la RDC passe par la tenue des élections, en particulier l’élection présidentielle en novembre 2016 », a déclaré Me Georges Kapiamba, coordonnateur de la Coalition de 33 ONG.

Cette Coalition appelle le président de la République, Joseph Kabila, et la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à respecter la Constitution de la République démocratique du Congo. Elle rappelle que, le 4 août 2016, le président de la République a annoncé, au cours d’une conférence de presse animée en Ouganda, que le calendrier électoral ne pourra être publié qu’à la fin des opérations d’enrôlement lancées par la CENI le 31 juillet 2016 dans la province du Nord-Ubangi. « Il a ajouté que ces opérations prendront le temps qu’il faut », poursuivent les 33 Ong.

Cette Coalition se dit profondément préoccupée par cette déclaration qui traduit la volonté de violer notamment l’article 73 de la constitution qui enjoint la CENI à convoquer le scrutin pour l’élection du président de la république le 19 septembre 2016.

Elle demande à la CENI de publier le calendrier électoral réaménagé des élections présidentielle et législatives nationales et provinciales de toute urgence; « et toutes les opérations électorales doivent en faire partie », insiste-t-elle.

Le point 9 de ladite Résolution invite la Commission électorale nationale indépendante à publier le calendrier complet révisé couvrant la totalité du cycle électoral et demande au gouvernement de la RD Congo d’élaborer rapidement un budget et un code de conduite pour les élections, d’actualiser les listes électorales en toute régularité afin que les élections puissent se tenir dans les temps, en particulier la présidentielle et les législatives de novembre 2016 prévues par la Constitution, dans le respect de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, conclut Me Georges Kapiamba.

Par LM
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